Avec la COP21, la circulation à Paris risque d’être cataclysmique. Au moins avec Path to Park, vous allez pouvoir trouver plus facilement une place de parking.
Cinq, quinze, vingt, trente minutes et plus. Trouver une place de parking légale à Paris relève souvent de la quête mystique. Heureusement, les entrepreneurs sont là pour trouver des solutions. Expert de la réservation de parking, Neoparking s’est associé à Parkeon, elle-même spécialiste de la mobilité intelligente. Une union qui a donné naissance à Path to Park, une application qui indique aux automobilistes l’emplacement et les tarifs des parkings.
Neoparking utilise les données de 130 000 horodateurs connectés de Parkeon. Elle utilise également les capteurs installés sur les places de stationnement. Ce qui permet aux utilisateurs de savoir exactement où ils peuvent se garer.
Problème, l’automobiliste n’a pas toujours la place espérée. Entre l’information et la prise de possession, d’autres automobilistes se sont peut-être déjà emparés du Graal.
Bénéficier d’une réduction de 30% à 50%
La startup repose en réalité sur trois critères : géolocalisation, capteurs, partage d’infos de la communauté. A cela s’ajoute, la prise en compte d’événements. Par exemple, la proximité d’une salle de concert ou d’un stade va probablement raréfier les places de parking disponibles. Au moins, vous n’avez plus de mauvaises surprises. Et si cela ne convient pas, l’application vous propose un parking d’ouvrage.
D’autant plus intéressant qu’avec l’application Path To Park, les automobilistes qui se dirigent vers un parking d’ouvrage Parkeon, vont pouvoir bénéficier d’une réduction de 30% à 50%. Sans une inscription, il va être obligé de payer le tarif régulier. Ne craignez pas cependant d’être systématiquement emmené vers un parking payant. La startup cherche avant tout à démocratiser son application.
« Le Big Data provoque la collaboration des données et des compétences »
Pour diversifier ses sources de revenus, Path To Park pense créer une version payante pour les entreprises qui possèdent une flotte de véhicules. Plus vite, les voitures sont garées, moins d’essence est consommée. Mais, pour le moment, seul son partenariat avec Parkeon lui permet de grandir. En tout cas, elle souhaite toujours réduire l’empreinte carbone des automobilistes du monde entier.
Comme quoi le Big Data a encore beaucoup de choses à donner dans ce combat contre le réchauffement climatique. Surtout que, comme le rappelle Bertrand Barthelemy, président de Parkeon : « le Big Data provoque la collaboration des données et des compétences ». La preuve avec Neoparking et Parkeon. L’avenir est au partage et à la collaboration.