Chaque mail produit 20 g de CO2. Newmanity propose de diviser ce chiffre par deux. Une bonne idée à remettre en avant en cette veille de COP 21.
Vous aimerez aussi
Écrire un mail sans être épié. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, sa messagerie est presque systématiquement spammée par des publicités. C’est même le fonds de commerce de Google. Avec son service Newmanitymail, la startup française veut réduire l’empreinte numérique de ses utilisateurs, terme pour évoquer l’ensemble des contenus publiés en ligne. Un service gratuit et en plus écologique.
Car le mail n’est pas neutre en termes d’empreintes carbone. Newmanity compte réduire par deux la quantité de CO2 envoyée par e-mail, grâce à son Datacenter Green. Alimenté en énergie verte, le système de refroidissement de l’engin repose sur un échange thermique naturel. Autrement dit, pas d’impact sur le réchauffement climatique. Et pour que le lien soit visible de tous, Newmanity crée un « arbre numérique » qui fonctionne comme un compteur.
La startup vient de lever 800 000 euros
Mais, ce n’est pas tout. Au-delà de l’écologie, Newmanity veut que les données générées produisent de la valeur pour ses utilisateurs et non plus aux marques utilisatrices. Pour cela, il faut qu’ils aient le choix sur la collecte et l’utilisation de ses informations sur le web. La startup a donc créé un réseau social afin d’aider à l’émergence d’actions positives. Lancée en 2012, la plateforme réunit déjà 70 000 membres.
Pour le moment, le directeur général Stéphane Petitbon hésite entre plusieurs modèles économiques. Mais, avant d’être solide financièrement, elle cherche avant tout à révolutionner l’usage du web. Elle vient de lever 800 000 euros auprès de son actionnaire historique, Pierre Moorkens. L’industriel a investi au total plus de 2 millions d’euros depuis sa création.
Newmanity compte désormais s’internationaliser en traduisant son site en 6 nouvelles langues, dont le russe, le chinois et l’anglais.