La prévention plutôt que la répression. En achetant une tablette ou un smartphone à votre enfant, vous le lancez dans le monde d’internet. Inquiétant. Surtout en ce moment où les contenus dérangeants, voire morbides, pullulent sur Google. Il suffit de taper ISIS pour s’en rendre compte. Avec Kids-Ok, même les grands-parents largués pourront contrôler l’activité des enfants.

L’application web propose aux parents un tableau de bord qui résume l’activité de leurs enfants sur les réseaux sociaux : temps de connexion, activité, interaction de l’enfant, amis, nouveaux contacts. Sans oublier tous les contrôles qu’elle met à disposition des parents : filtrage des nouveaux amis, détection de contenus injurieux, contrôle des photos observées. Au moins, vous êtes certain qu’ils ne tomberont pas sur un site internet louche.

Ateliers de sensibilisation, blogs thématiques, conseils

Bien sûr, Kids-Ok ne prétend pas mettre une frontière étanche avec le côté obscur d’internet. Et puis, les parents ne peuvent pas rester tout le temps à côté des enfants. L’apprentissage se fait aussi avec des échecs. L’outil reste malgré tout un outil d’alerte très efficace, en cas de gros choc. Intérêt morbide sur un sujet ou une idéologie, harcèlement à l’école : les conséquences sont parfois dramatiques pour les familles.

Conscient de l’aspect policier de la startup, les quatre jeunes entrepreneurs ont voulu créer tout un univers sur le sujet de la sécurité d’internet : ateliers de sensibilisation, blogs thématiques, conseils. Les parents vont pouvoir réagir en temps et en heure. Pour s’inscrire sur Kids-Ok, les parents n’ont qu’à aller sur le site. Ils connectent les comptes de leurs enfants : Twitter, Instagram, Facebook, Snapchat, etc.

Tous originaires de Lyon, les quatre fondateurs de Kids-Ok ont réalisé l’ampleur des dangers engendrés par les réseaux sociaux. Créé en 2012, le projet a ensuite été sélectionné parmi les 10 meilleurs à l’occasion d’un startup week-end lyonnais en début d’année 2013. Toujours jeune, l’entreprise prévoit d’atteindre l’équilibre en début d’année 2016. Cap ensuite à l’international.