Grâce au Big Data, Palantir arrive aujourd’hui à prédire des crimes et des attaques terroristes. Sa technologie a été utilisée pour trouver Ben Laden.
Rendre le monde plus sûr. Après les attaques terroristes de vendredi soir qui ont fait 129 morts, la demande de sécurité est à son maximum. Spécialiste du traitement de données, Palantir parvient aujourd’hui à modéliser des schémas d’attaques criminelles et donc à les anticiper. Une prouesse qui n’a pas laissé insensibles les agences de renseignements américains. La CIA s’est même transformée en investisseur en injectant 2 millions de dollars dans la société en 2005.
La dernière version de son logiciel de traitement de données aide les services de renseignements américains à effectuer des recherches simultanément dans leurs innombrables bases de données. Des puits d’informations jusque-là cloisonnés. Selon le site gouvernemental USAspending.gov qui répertorie les dépenses publiques, Palantir a passé plus de 347 contrats avec le FBI, la NSA, la justice ou la défense.
L’entreprise a levé 2,3 milliards de dollars depuis sa création
Palantir s’est depuis tourné vers le privé et notamment le monde de la finance. Selon Bloomberg, deux tiers de l’activité de la startup proviennent aujourd’hui du monde des assurances, de la banque ou encore des compagnies pétrolières. Grâce à la Data, les entreprises arrivent à détecter les fraudes, les incohérences et surtout à prévoir les prochains mouvements sur leur marché.
Un succès qui ne devrait pas s’essouffler avec la crainte de nouveaux attentats sur tout le globe. Palantir vient de lever plus de 105 millions de dollars. Une enveloppe qui complète un tour de table qui a rassemblé jusqu’à présent 450 millions de dollars. Depuis sa création, l’entreprise a levé en tout et pour tout 2,3 milliards de dollars. Il n’existe à ce jour aucune autre entreprise capable de rivaliser avec elle sur le traitement de données.
Ce qui est bien dommage pour les services secrets français. Ils auraient bien aimé disposer d’une telle technologie de pointe. En tout cas, une chose est sûre : l’avenir de la sécurité intérieure passe par les startups et la Big Data.