Après une levée de 15 millions d’euros en septembre dernier, la startup compte bien devenir un acteur mondial incontournable d’ici quelques années.
« Arrrrgh non, pas maintenant ! » Les accidents de smartphone n’arrivent jamais au bon moment : un coup de fil important, un besoin pressant d’avoir un partage de connexion, etc. Créée en 2013 par Damien Morin, la startup Save promet un temps de réparation express : 20 minutes en moyenne. En un an, elle rassemble déjà 200 collaborateurs et réalise 1 million d’euros de chiffre d’affaires.
Mais, l’ambition de Save ne s’arrête pas là. En septembre dernier, Damie Morin a annoncé une levée de fonds de 15 millions d’euros afin de multiplier ses points de vente à l’international et tripler ses effectifs d’ici la fin de cette année. Surtout, la startup veut désormais réparer les objets connectés qui vont inonder nos marchés d’ici quelques années. Des objets que l’on ne pourra pas toujours racheter.
Il répare des ordinateurs quand d’autres font du baby-sitting
Un marché stratégique encore balbutiant. Aujourd’hui, les Français, entrepreneurs ou non, ne sont pas encore convaincus de la fiabilité de ces petits objets. Trop fragiles, trop faibles. D’après une étude des Echos, le monde devrait cependant compter 50 milliards d’objets connectés d’ici 5 ans. Au total, 15% des objets seront connectés d’ici 2020. Ce qui représenterait à terme un chiffre d’affaires de 7000 milliards d’euros.
Pour la petite histoire, Save démarre d’un petit boulot. « Quand j’avais 16 ans, mes amis faisaient du baby-sitting. Moi je faisais de la réparation d’ordinateurs pour les amis, la famille et le voisinage », explique-t-il sur Startup Begins. Comme quoi, encore une fois, les meilleures idées restent toujours les plus simples.