La bataille des VTC et taxis ne fait que commencer. Créée au début 2015, Karhoo développe une application de service de transport de personne. Mais, à la différence de Uber, elle compte rassembler l’immense majorité des taxis grâce à une offre comparative de commandes de différentes sociétés de taxis. Selon le Financial Times, la startup a déjà signé des partenariats avec des sociétés de taxis à New-York, Singapour et Londres.

Ce qui a permis à Karhoo de terminer une première levée de fonds de 250 millions de dollars (226 millions d’euros). Toujours selon le Financial Times, la startup compte multiplier les contacts avec les investisseurs et lever plus d’un milliard d’euros dans les 18 prochains mois. Une première étape pour tenter de rivaliser avec Uber. L’entreprise dirigée par Travis Kalanick a déjà levé plus de 10 milliards de dollars et s’est déjà installée dans tous les grands pays.

« Uber ne peut pas subventionner éternellement les prix »

En remettant les taxis au centre du jeu, Karhoo pense s’installer plus facilement sur ces marchés. Plus de troubles, plus d’émeutes comme Paris a pu en connaître en juin dernier. Daniel Ishag, fondateur de la startup, pense également que le modèle de Uber ne peut pas tenir sur le long terme : « Uber ne peut pas subventionner éternellement les prix. Ils ont besoin d’être rentables, surtout s’ils souhaitent lever encore des fonds ».

Né à Londres, Daniel Isha est un serial entrepreneur. À 26 ans, il a co-créé eSpotting, une société de conseil en ligne. Vendue en 2003 pour £100m (138 millions d’euros), il se lance ensuite dans plusieurs projets, avant de replonger avec Bluewater Bio, une société de traitement des eaux. Mais Karhoo est assurément le projet le plus ambitieux de sa carrière.

Le match ne fait que commencer.