Aujourd’hui, Tancrède Blondé s’évade le temps d’une émission, direction : Barcelone. Dans Entrepreneurs du monde, il reçoit Bertrand Massanes, fondateur de Little Buddha, une agence de brand design.
Ancien salarié au pôle marketing de Danone, Bertrand Massanes raconte ses péripéties, qui l’ont mené à la création de son entreprise. Un jour de 2006, Bertrand Massanes reçoit une proposition, celle de monter une agence à 50/50. Son partenaire ayant déjà une agence depuis 15 ans, le risque est divisé. « Dans la vie il faut essayer de ne pas se retrouver à 50 ans à dire j’aurais pu le faire! », dit-il. L’entrepreneur décide alors de sauter le pas.
Barcelone offre une qualité de vie singulière
Déjà installé à Barcelone, le fondateur de Little Buddha ne s’imagine pas quitter la ville. « Je vais travailler en vélo et mon bureau est à 10 min de la plage.», ajoute-t-il. Au delà de la qualité de vie qu’offre Barcelone, Bertrand Massanes pointe le système économique aux antipodes des habitudes françaises. « En Espagne, vous pouvez monter une entreprise en une journée et commencer à travailler le lendemain.», remarque l’invité. Moins de contraintes et aucune subvention du fait de la crise économique qui perdure, les entrepreneurs sont livrés à eux mêmes.
Malgré la crise économique de 2008, Little Buddha ne cesse de grandir. Avec 35 salariés, la startup continue d’appâter de nouveaux clients. À la création de l’entreprise, le fondateur a opté pour des choix stratégiques différents des autres agences. Bureaux modestes, petits salaires et travail acharné, ont permis à la société de gagner du terrain. « Il y avait une agence qui avait 40 personnes, on leur a pris 5 clients. Aujourd’hui ils sont 6 et nous 35! », plaisante-t-il.
Bientôt à Paris
Bertrand Massanes se projette et espère parvenir à s’exporter à Paris. Plutôt cocasse pour un français, mais assez logique pour l’entrepreneur. Barcelone est réputée pour ses nombreux talents en terme de design, un atout pour une agence de brand marketing. « J’ai pu monté une excellente équipe, avec des salariés de 12 nationalités différentes. Maintenant je peux penser à exporter mes services dans de nouvelles villes européennes.», conclut-il. Bertrand Massanes prouve qu’il existe d’autres horizons pour les entrepreneurs.