Le Tour de France s’achève ce dimanche sur les Champs-Élysées. Un mois pendant lequel les entrepreneurs ont pu retenir certaines valeurs.
Vélo et entreprise, même combat ? Pour les passionnés de cyclisme et du Tour de France, cela ne fait aucun doute. Il faut beaucoup d’efforts, une stratégie et une équipe pour arriver le premier au sommet du col. Avant que la course cycliste la plus célèbre du monde ne s’achève sur les Champs-Élysées, voici trois règles que les entrepreneurs peuvent apprendre de ces sportifs.
Ils ont fait de la souffrance un art
Trois semaines de course. 21 étapes. 180 kilomètres en moyenne à parcourir chaque jour. Sans parler des étapes de montagnes qui fatigueraient n’importe quel automobiliste. Pour les cyclistes, le Tour de France est d’abord une course contre la douleur. Un défi qu’ils n’hésitent pas à relever chaque année.
Cette volonté de se faire mal, les entrepreneurs la connaissent. Certains abandonnent le confort du salarié. Finies, les cinq semaines de congés payés. Bonjour, les journées de travail de 10 heures au mois d’août. Mais, ils ne lâchent jamais. « La vie, c’est comme une bicyclette : il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre », expliquait à juste titre Albert Einstein.
Le leader et l’équipe ne font qu’un
Contrairement à l’idée commune, le vélo est un sport de stratégie. On choisit ses moments d’efforts. D’autant que tout le monde ne possède pas les mêmes atouts. Certains affichent des facilités en montagne, d’autres sont très bons en sprint quand d’autres préfèrent les échappées solitaires.
Mais, ces individualités ne donnent leurs potentiels que dans un collectif. C’est à eux de donner leur maximum pour aider le leader à décrocher la timbale. Une logique qui, encore une fois, ressemble au monde de l’entreprise. Sans les forces individuelles des employés, l’entrepreneur n’est rien.
Ils n’abandonnent jamais
Le cyclisme est le sport volontaire par excellence. La course dure toute la journée et il faut parfois les derniers kilomètres pour faire une échappée surprise et espérer remporter le gros lot. Le maillot jaune n’est pas le seul trophée à remporter. Il y a les étapes, mais aussi le maillot vert du meilleur sprinteur, celui à pois du meilleur grimpeur, ou encore le blanc du meilleur jeune.
Autrement dit, chaque bataille compte. Ce n’est pas parce qu’un cycliste n’a pas les moyens de concurrencer l’équipe Sky qu’il ne tente pas sa chance. Absurde. C’est comme si un entrepreneur arrêtait son entreprise sous prétexte que son concurrent s’appelle Nestlé. Avec cette logique, jamais Michel et Augustin ne se seraient lancés.
Tancrède Blondé