Stéphane Degonde, chroniqueur et entrepreneur, se penche aujourd’hui sur la question du business model « à la performance ».
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Le principe du modèle
Il s’agit ici d’un accord entre le client et le prestataire. Le service du prestataire est rémunéré uniquement si le client rencontre un succès avec son offre. Le pari est donc très risqué car, comme l’explique notre chroniqueur, un client qui ne paye pas, n’est pas un client engagé. Or, le prestataire à tout intérêt à ce que son client fasse tout pour s’engager.
Les controverses du modèle
Le cas échéant, si l’entreprise cliente gagne beaucoup d’argent grâce aux services du prestataires, elle aura tout intérêt à changer les termes du contrat pour le payer moins cher qu’avec un modèle « à la performance ». Ce modèle est naturellement très bien rémunéré, étant donnée la prise de risques.
Enfin, ce modèle « à la performance » peut déplaire à plus d’un puisqu’il va à l’encontre de ce vers quoi se tourne l’entrepreneuriat : l’indépendance. Ici, le prestataire est totalement dépendant de l’activité de ses clients.