Stéphane Degonde, entrepreneur et auteur de l’ouvrage « J’ose entreprendre », traite aujourd’hui de la question de l’homme providentiel.
L’ego prend un coup quand on n’est plus l’homme providentiel
On a envie d’être l’homme providentiel de son entreprise car elle représente notre propre idée et un certain attachement puisque nous l’avons développée. Une fois l’entreprise lancée, on porte son projet et on devient l’homme à tout faire. Toutefois, lorsque l’entreprise grossit, on ne peut plus tout gérer seul. Il sera donc difficile de perdre son leadership une fois que l’entreprise devra faire appel à des directeurs extérieurs pour continuer son développement. De là, deux attitudes s’opposent : soit on est en capacité de franchir les paliers et de s’adapter, soit on n’est pas en capacité de s’adapter et, dans ce cas, il convient d’aller chercher des ressources plus expérimentées.