À l’occasion du 52 e salon de l’agriculture, Widoobiz est allé à la rencontre des jeunes entrepreneurs innovants. Des personnes passionnées.
Veaux, vaches, cochons, poulets, lapins. Bien plus qu’une attraction familiale, le salon de l’agriculture est devenu un véritable enjeu économique pour les entrepreneurs français. La mutation profonde du monde agricole permet aux startups de se placer sur de nouveaux marchés.
Pour la première fois, le salon de l’agriculture a d’ailleurs organisé un week-end de travail renommé « A-green start-up ». « 11 startups ont travaillé intensément leur projet avec des équipiers et surtout des mentors et des coachs », raconte le Président de Tech’Elevage, Hervé Pillaud. La vainqueur, Emmanuel Magnier, a reçu un chèque de 3000 euros pour aller au bout de son projet de barrière rétractable en caoutchouc.
« Nous aidons à la réduction des gaspillages »
Paolin Pascot est quant à lui allé au bout de ses rêves. Fils d’agriculteurs comme ses associés, il a lancé Agriconomie, un site de e-commerce dédié aux agriculteurs. « On est parti d’un besoin très simple, c’est que nos parents avaient vraiment des difficultés à trouver facilement les approvisionnements et à des prix justes ». Huit mois après son lancement, Agriconomie dépasse déjà les 600 000 euros de chiffre d’affaires.
Tout aussi jeune, BioTraq se concentre sur les solutions innovantes afin de piloter la qualité des produits agricoles et alimentaires. Son marché est mondial : « Dans les pays du Nord, nous améliorons la supply chain et donc nous donnons plus d’informations aux consommateurs. Et dans les pays du sud, nous aidons à la réduction des gaspillages en améliorant la formation du producteur », détaille le co-fondateur de Biotraq, Laurent Rosso.
« On va travailler dur pour atteindre cet objectif »
Mais, bichonne-t-on assez nos agriculteurs ? Claire Barneron pense qu’on peut faire mieux. C’est la raison pour laquelle elle a lancé avec ses associés Agrilys, une agence spécialisée dans les voyages d’études. Un double avantage : l’agriculteur sort un peu la tête du guidon, tout en se formant à de nouveaux savoirs-faire. « On a pour but de se développer dans toute la France. Il y a un beau potentiel. On va travailler dur pour atteindre cet objectif ».
Retrouvez ci-dessous notre reportage vidéo sur le salon de l’agriculture.
Tancrède Blondé