Bénédicte Sanson, cofondatrice et déléguée générale du Moovjee, et Éric Lemoine, directeur général et associé chez Meanings, s’intéressent à la société Mains Lib’, fondée par François Jaubert.
L’idée de Mains Lib’ est partie d’un constat simple : beaucoup de gens utilisent des véhicules à deux roues pour se déplacer dans Paris, ce qui nécessite le port d’un casque de sécurité. Un casque qui a tendance à devenir encombrant et à se transformer rapidement en « boulet ». Mains Lib’ a donc décidé de redonner de la liberté à ces motards par la création de bornes à casque.
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Le financement d’une entreprise industrielle
Pour financer ce projet, François Jaubert est parti d’un capital social de 10 000 euros, dont une moitié en apport personnel et l’autre issue de récompenses financières obtenues lors de concours pour entrepreneurs. Puis, grâce à la dimension industrielle de ce projet, la banque lui a prêté 21 000 €, ce qui a permis de créer et lancer le premier prototype. Bien que cet investissement peut sembler conséquent pour un tout jeune diplômé de 24 ans, François Jaubert insiste sur l’importance de ne pas limiter ses dépenses. « Dépenser est nécessaire » afin de disposer des meilleures méthodes et outils pour le développement d’un projet.
Une campagne de crowdfunding a ensuite été lancée sur Ulule, où il a pu récolter 10 000 €. Au-delà de l’aspect financier, cette campagne a également permis de faire connaître le projet et ainsi d’avoir de futurs potentiels clients.
La liberté à 1 euro seulement
François Jaubert définit Mains Lib’ comme un produit améliorant le confort des établissements dans lesquels les bornes vont être installées. Le produit est donc proposé gratuitement en échange d’un mètre carré d’espace dans les centres commerciaux, les cinémas, les gares, les parkings, les aéroports, etc. L’utilisateur quant à lui doit payer 1 euro pour déposer son casque dans la borne. Avec l’installation d’une cinquantaine de bornes dans les 5 prochains mois et un taux d’occupation d’une dizaine d’utilisateurs par jour, Mains Lib’ devrait atteindre son seuil de rentabilité d’ici 1 an.