Aujourd’hui dans notre chronique, nous faisons un bond dans le temps pour revenir aux années de la guerre froide. Juliette Tournand, coach de dirigeants et auteure de l’ouvrage « La stratégie de la bienveillance », paru chez InterEditions, nous propose une chronique sur la stratégie d’entreprise et ces leçons que la guerre froide nous apprend sur la bienveillance. Quel lien entre tout ça ?
Le lien entre la guerre froide et la bienveillance
La bienveillance est le premier pilier d’une stratégie championne que Juliette Tournand a extrait d’un « tournoi de la théorie des jeux ». Il s’agit plus précisément du jeu des rencontres qui est le jeu de l’entreprise et de la stratégie championne « élaborée par l’un des négociateurs de la paix nucléaire pendant les 10 dernières années de guerre froide ».
Pour appliquer cela en entreprise, il faut passer « par la croisée de forces » qui anime la stratégie championne : « bienveillance, réciprocité et clarté ». Tel est le triptyque secret du succès entrepreneurial. Cependant, lorsque l’on ne trouve pas sa place au coeur de cette stratégie, « mieux vaut en ajouter une quatrième : la force de la vie », selon Juliette Tournand, c’est-à-dire la liberté d’innover. Ainsi, chaque contrat établi entre collaborateurs est gagnant et unique par les clauses particulières que l’on peut y ajouter.