En mutation mais toujours porteur, le secteur des services à la personne s’est fortement structuré depuis le plan Borloo en 2005. Aujourd’hui, de nombreux réseaux de franchise se développent : multi-services ou spécialistes, il en existe pour tous les goûts… et tous les porteurs de projet intéressés par ce secteur. Voici comment faire le bon choix parmi cette offre multiple.
Réglementation de la profession
Depuis une dizaine d’années, les services à la personne sont en pleine mutation. Porteur, le secteur a cependant connu un coup de frein, comme toute l’économie à partir de 2010. « Avant 2005, le secteur était dominé par les associations et les particuliers employeurs », révèle Christian Junik, président de la Fédesap (Fédération des entreprises de service à la personne). Et de poursuivre sa chronologie : « A partir de 2005, on assiste à l’émergence d’un secteur privé marchand avec le plan Borloo. » Parmi les mesures de ce texte de loi, se trouvent notamment la création d’un chèque emploi service universel, un allègement des charges sociales pour les particuliers employeurs, le maintien d’une TVA à 5,5 % pour les services à la personne, la création d’une agence nationale des services à la personne… Ainsi, les entreprises peuvent donc se lancer sur ce secteur désormais mis en lumière et structuré. Autant de nouveautés qui permettent, notamment, de« réglementer tout un tas de petits boulots », explique Christian Junik.
Le spectre du travail non déclaré
En effet, derrière l’étiquette « services à la personne » se cachent des emplois multiples et variés. Car si le secteur est « jeune », les métiers qui le composent n’ont pas attendu les années 2000 pour exister. On les appelait « gouvernante » ou « factotum », désormais ils s’inscrivent dans les cases ménage-repassage-garde d’enfants ou encore jardinier des entreprises de services à la personne. « Tout cela existait mais souvent ce n’était pas déclaré », résume le président de la Fédesap. Ainsi, le secteur était et reste pourvoyeur d’emplois. Et si le travail dissimulé constituait une grande part de l’activité, les choses ont changé depuis dix ans. D’autant plus que les particuliers n’ont plus la volonté d’employer directement une personne. Trop de contraintes administratives et un risque de se tromper dans le recrutement trop important. Un changement forcément favorable aux…
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