Place à un serial entrepreneur connu de tous aujourd’hui sur Widoobiz puisque Stéphane Vincent reçoit Alain Bosetti, qui va nous révéler le jukebox de sa vie.
Vous aimerez aussi
Il y a quelques années, ce véritable « homme de salons » a créé avec ses associés une PME dans la communication avec 3 activités principales. La première est l’agence conseil en communication « …/en personne », créée en 1996. Par la suite, il crée également des salons comme celui des microentreprises en 1999 ou encore le salon des services à la personne, ainsi que des web magazines pour les entrepreneurs tels que « Place des réseaux », qui aide les entrepreneurs isolés à développer leur réseau, et « Planète autoentrepreneur », pour aider ceux qui souhaitent grandir et évoluer. Aujourd’hui, ils sont 4 associés dans l’entreprise et une trentaine de collaborateurs à avoir su déceler une succession d’opportunités qui leur ont permis de créer cette suite d’activités.
Créer et « creuser le sillon »
Clairement, Alain Bosetti est un business developper. Il a à la fois l’esprit entrepreneurial et la conscience de l’importance de la relation client. Et même s’il aime l’évolution et la création, il s’attache également aux projets à long terme et tient à « creuser le sillon ». Pour nous décrire d’où il vient, Alain Bosetti choisit « Bella ciao » d’Yves Montand, une chanson qui lui tient à cœur et mélange parfaitement ses origines françaises et italiennes, puisque ses 4 grands-parents étaient italiens. D’ailleurs, c’est grâce à sa famille qu’il a depuis toujours un grand respect pour les petites entreprises puisque, pour ses parents et grands-parents, « le travail était très important ».
Du talent, du travail et du plaisir
Ensuite, il nous confie aimer une musique d’un contrebassiste israélien, Avishai Cohen : un véritable mélange de cultures qu’il adore mais que les autres ne pensent pas qu’il aime. Le morceau qui le stimule lorsqu’il a besoin d’énergie est « Sympathy for the devil » des Rolling Stones. En effet, lorsque l’on fait une grande et longue carrière comme ce groupe, « il y a du talent, du travail mais surtout du plaisir à faire ce que l’on fait ».
Le titre qu’il associe à sa première entreprise est « Le 1er jour du reste de ta vie » d’Étienne Daho. Pour l’anecdote, c’est le disque que lui et ses associés ont offert à leurs clients à leurs débuts en leur disant « Venez avec nous, tout est possible aujourd’hui », car « c’est un message d’espoir au quotidien ».
Sensibilité et force
Alain Bosetti nous raconte ensuite sa première mésaventure entrepreneuriale avec une autre PME, qui lui a appris à verrouiller un peu mieux les contrats d’associés. Puis un jour, à 5h du matin, il se rend compte qu’il y a un marché vide puisqu’il existaient bien des magazines pour les petites entreprises mais pas de salons spécialement dédiés. Et après avoir rédigé le business plan de ce projet en 2h seulement, lui et son associé ont ainsi décidé de se lancer et de créer l’entreprise 3 jours après.
Enfin, notre invité nous confie le titre qui le touche le plus, « I’m alive » d’Émilie Loiseau, car « c’est une bulle de sensibilité et de force à la fois ». « Nous avons tous des fragilités mais aussi une force lorsqu’il faut agir ». Dans 5 ans, Alain Bosetti espère que ses entreprises seront toujours là et « animées par des gens passionnés qui en font des société utiles, avec un fort enjeu humain et un fort enjeu économique ». En terme d’évolution, il imagine par exemple des salons à l’international et pourquoi pas, des salons virtuels. Personnellement, il « espère continuer de s’amuser et servir de tremplin pour d’autres projets ». Finalement, le dernier titre qu’il a envie de faire découvrir aux auditeurs est « Mix tape » de Jamie Cullum, un artiste anglais qui nous permet de « finir sur de l’envolée, de l’énergie ».