Agnès Lo Jacomo prend la tête du Medef Île-de-France. L’occasion d’en savoir un peu plus sur cette entrepreneure engagée.
Elue nouvelle Présidente du MEDEF IDF en remplacement de Marie-Christine Oghly, Agnès Lo Jacomo est elle-même issue d’une famille d’entrepreneurs. Après une expérience de dix ans au sein d’IBM France puis de la Direction de la Filiale Solution SA de Métrologie International, elle reprend la direction de Chabe Limousines, créée par son grand-père en 1921 et en fait le leader européen du transport de personnes en voiture avec chauffeur.
Une aventure exaltante pour cette femme chef d’entreprise qui estime profondément que le progrès social passe d’abord par la création de richesses et qu’il est primordial de faire partager à ses collaborateurs une véritable ambition de la réussite basée sur les trois valeurs qu’elle revendique : le dynamisme, la ténacité et la droiture.

Relancer une véritable dynamique de création d’emplois

Présente au Forum Emploi Seniors du 12 Mars dernier, organisé conjointement par le MEDEF IDF en partenariat avec la Préfecture de Région d’Ile-de-France et Pôle Emploi à la Grande Halle de La Villette, Agnès Lo Jacomo devait rappeler que les chômeurs de 50 ans et plus restent les plus touchés par la hausse du chômage avec une augmentation de 12,3 % en 2013 et qu’il est important de permettre à nos entreprises d’améliorer leur compétitivité afin de relancer une véritable dynamique de création d’emplois.
«Il faut en outre briser les barrières psychologiques existantes, tant bien du côté employeurs que demandeurs d’emplois pour que la dénomination «Senior» souvent pénalisante ne soit plus un frein à l’embauche et que leurs compétences soient davantage reconnues» rappelle-t-elle.
« Nous avons besoin d’eux dans de nombreux domaines comme les métiers de l’énergie, de la grande-distribution, dans les secteurs de l’assurance, de l’hôtellerie ou des services à la personne.
Plus que jamais, le MEDEF IDF s’engage pour favoriser l’emploi de tous. Il en va de notre compétitivité, de notre croissance, de notre cohésion sociale et du maintien de notre système de protection sociale.»
Un message qui mérite d’être entendu dans une période économique difficile où les postes à pourvoir et les profils recherchés ne sont de surcroit pas nécessairement toujours en adéquation.

Jacques PETIT