Nous avons tous chez nous un vieux téléphone, une machine à laver qui ne tourne plus rond ou un robot de cuisine qui ne marche plus mais dont on ne veut pas se séparer. Aujourd’hui, Bill’iz peut redonner vie à vos anciens appareils et leur permettre d’être utiles à autre chose qu’à récolter de la poussière. Dans l’Elevator Speech, notre animateur, associé de Particeep et notre jury Bertrand Jouffroy, reçoivent Samantha Pastour, la créatrice de ce concept qui pourrait vous permettre de vider vos greniers.
Grâce à un réseau de réparateurs dans toute la France, Bill’iz permet de revendre, réparer ou donner vos appareils électroménagers sur un même site selon sa cote. Ces réparateurs, indépendants ou en reconversion professionnelle, fondent le business modèle de Bill’iz puisqu’ils payent pour avoir des clients (« au lieu de payer Les Pages Jaunes ») et surtout afin de bénéficier d’une base de données techniques et d’e-learning avec la formation incluse et les outils en ligne. Au niveau des prix des réparations, l’idée de Bill’iz est d’avoir « une grille de tarifs par produit maîtrisée, qui ne dépasse pas un quart du prix » que l’on pourrait payer en temps normal chez un réparateur indépendant.
Bill’iz vient d’être lancé en janvier, uniquement sur Paris afin de tester le succès et la viabilité du concept. L’entreprise lance une levée de fonds de 150 000 € afin de continuer le développement des applications mobiles, mais également pour « lancer beaucoup de marketing ». À terme, Samantha Pastour souhaite développer ce concept dans les métros et même les cafétérias afin de permettre aux personnes dont le temps est compté de faire réparer leurs appareils à la pause déj’ !