Le 2ème baromètre EY 2013, réalisé par le cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young met en avant l’entrepreneuriat comme moteur de croissance.
« Entre perceptions et réalités ». La deuxième édition du baromètre EY 2013 vient de sortir. Celui-ci propose un rapport unique de l’entrepreneuriat dans les pays membres du G20. Indicateurs internationaux et résultats d’une enquête, réalisée auprès de 1.500 entrepreneurs, se croisent pour répondre à la question suivante « Comment les entrepreneurs, gouvernement et grands groupes peuvent ensemble stimuler la croissance au sein du G20 ».
Cette enquête montre le besoin essentiel de mettre en collaboration ces trois acteurs pour relancer la croissance. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, près de 67 % des emplois créés en 2012, dans les pays de l’Union Européenne, l’ont été par des entrepreneurs. Malgré cette poussée de l’entrepreneuriat, 7 entrepreneurs sur 10 considèrent qu’il est difficile d’obtenir un financement. Une bête noire qui pourrait devenir un vrai handicap dans le monde des dirigeants d’entreprise.
De nouvelles solutions
L’étude pointe du doigt une ribambelle de solutions susceptibles de résoudre les problèmes rencontrés par les entrepreneurs. La modification des conditions d’obtention des prêts bancaires, le développement du crowdfunding, la microfiance ou encore le développement du corporate venture font partie des possibles solutions.
Depuis quelque temps, le baromètre met en avant les récentes simplifications des gouvernements pour encourager la création d’entreprises. Dans ce combat, la France sort du lot grâce à un processus simplifié et plus économique, en comparaison aux autres pays du G20. En moyenne, le coût de la création d’entreprises en France s’approche des 0.9 % contre 9 % en moyenne dans les autres pays du G20.
Mais ce processus optimisé est encore et toujours freiné par la fiscalité et les réglementations qui enchaînent la vie des entrepreneurs. Néanmoins, le baromètre précise que les choses seront amenées à évoluer très prochainement, et pas seulement pour l’hexagone.
Noëmie Beillon