Pierre Gattaz soutient les patrons de PME, en colère.

Pierre Gattaz soutient les patrons de PME, en colère.

Publié le 26 juillet 2013

Le nouveau président du Medef a rencontré jeudi « les Dupés », collectif de patrons de PME. Ils proclament une simplification du Code du travail. Pierre Gattaz leur a apporté son soutien.

Pierre Gattaz

Pierre Gattaz, président du Medef


«Je partage le constat dressé par ces gens et je comprends leur énervement », a déclaré Pierre Gattaz, jeudi 25 juillet, à Saint-Étienne, face au collectif « les Dupés ». Pour le patron des patrons, une simplification du Code du travail est nécessaire pour « libérer l’embauche ».
Pierre Gattaz a, suite à sa rencontre avec le collectif, déclaré s’être fixé « comme objectif une réduction de 5 % par an du carcan réglementaire, notamment du Code du travail, et que pour toute nouvelle loi créée, on en supprime une autre ».
Depuis le lancement du mouvement en mai, le collectif, qui se qualifie de « Dirigeants Ulcérés par la Politique Economique et Sociale menée par la France depuis plusieurs décennies », a regroupé près de 3.700 chefs d’entreprises françaises. Tous ont signé le manifeste des 11 fondateurs.

Dupés et Dupés

Le porte-parole du mouvement, Dominique Jabouley, a mis en avant « la diminution par deux en deux ans du poids du Code du travail, en respectant les droits essentiels des salariés ». Un discours rejoint par les paroles du chef du Medef, qui a renchéri « Depuis des années on tourne en rond autour des questions qu’ils soulèvent, avec parfois, ces derniers mois, des postures dogmatiques ».
À la sortie de cette rencontre, Dominique Jabouley s’est considéré comme « satisfait d’avoir été entendu par le patron des patrons ». Toute fois, « les Dupés » ont gardé leurs réserves face aux propositions de Pierre Gattaz. Celui-ci voulait qu’ils participent à ses prochaines commissions de travail.
Mais Grégoire Giraud, PDG du groupe d’accessoires de lingerie Cheyne, a prôné leur indépendance. « Nous sommes des veilleurs et des réveilleurs qui voulons rester indépendants ».

 Noëmie Beillon

Vous aimerez aussi

0 commentaires

Laisser un commentaire