D’après les dernières perspectives de l’Apec, publiées ce mercredi, les cadres se trouvent dans une mauvaise posture pour cette année 2013.
De quoi attraper un torticolis. Selon l’Apec – l’Association pour l’emploi des cadres –, le nombre de recrutements a baissé de 7 % par rapport à 2012, retombant à 167.000 recensements sur l’ensemble de l’année.
« Ce chiffre se situe au bas de la fourchette des prévisions recueillies auprès des entreprises fin 2012, mais reste à un niveau que l’on peut qualifier de bon », estime Jean-Marie Marx, le directeur général de l’association.
Une baisse du nombre d’embauches qui n’engage pas non plus à une dépression. « Les cadres restent majoritairement optimistes pour leur propre avenir professionnel alors qu’ils sont plus nombreux qu’il y a un an à juger la situation économique actuelle préoccupante de même que celle de leur entreprise ».
Bilan optimisé
L’épilogue n’apparaît pas tout noir, loin de là. L’Apec reste confiant sur l’avenir des cadres projetant « une reprise économique modérée » pour la France.
« L’économie française retrouverait un second souffle en 2014, après une séquence récessive au cours du premier semestre 2013, et un PIB en recul de 0,1 % [d’après l’Insee] sur l’ensemble de l’année 2013 ».
Et ce n’est pas le « manque de tonicité » de la conjoncture économie de notre cher pays qui empêchera cette relance. « Les embauches de cadres progresseraient à partir de 2015 […] Le marché retrouverait en 2016 les niveaux d’avant la crise de 2008, puis le nombre de recrutements dépasserait le seuil des 200.000 en 2017 », conclut Jean-Marie Marx.
Noëmie Beillon