Une étude mondiale d’Oxford Economics, en partenariat avec SAP, montre que les Petites et Moyennes Entreprises s’internationalisent de plus en plus.
Les PME prennent du galon. D’après Oxford Economics, en partenariat avec le SAP, les petites et moyennes entreprises connaissent une mutation d’ordre mondial. Une traversée des frontières qui devraient doubler ces trois prochaines années.
L’enquête a été réalisée en avril 2013 sur 2.100 dirigeants de PME répartis dans 21 pays, qui génèrent toutes un chiffre d’affaire entre 20 et 750 millions de dollars. Une belle brochette qui souhaite s’étendre au marché mondial selon l’enquête.
« La principale conclusion de l’étude est que les PME dynamiques sortent de leurs marchés nationaux afin d’accélérer leur croissance. Ce faisant, elles entrent en compétition avec les multinationales et des clients plus puissants», note Eric Duffaut, président Global Ecosystem and Channels. En effet, 15 % des personnes interrogées développent à ce jour leur activité dans 6 pays ou plus. Dans trois ans, ce chiffre pourrait passer à 35 %.
Ambitieuses
Plus de la moitié des entreprises sondées affirment être en collaboration avec des fournisseurs et d’autres distributeurs situés dans des pays étrangers. Une ouverture de leur activité sur les marchés émergeant – l’Afrique du Sud, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, la Hongrie, l’Inde, le Mexique, la République tchèque et la Russie- qui promet de se dédoubler très rapidement.
« La route à suivre est bien tracée pour les PME, » confirme Edward Cone, rédacteur en chef et analyste senior à Oxford Economics. L’étude casse les plus gros stéréotypes rattachés aux PME. Aujourd’hui, elles s’ouvrent au monde et passent par la numérisation de leurs méthodes de travail pour être en accords avec le marché.
35 % des dirigeants interrogés se déclarent comme des précurseurs de nouvelles technologies. Edward Cone conclut que « la mondialisation, la transformation et la technologie seront les traits caractéristiques des petites et moyennes entreprises ».
Noëmie Beillon