Une réunion préalable au G20 des jeunes entrepreneurs a eu lieu le 15 et 17 juin à Moscou. Il se prépare au sommet de septembre.
Plus de 400 jeunes entrepreneurs des pays du G20 se sont réunis à Moscou du 15 au 17 juin dans le cadre du sommet du G20 YEA (Young Entrepreneurs’ Alliance) qui va se dérouler le 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Pour ce réseau, l’entrepreneuriat des jeunes constitue une réponse efficace à la crise. Ils incitent également les pays participants à stimuler la coopération entre eux.
Mais les participants au G20 ne se sont pas contentés d’observer. Ils proposent des axes de travail. Pour eux, plus qu’un choix de vie, l’entrepreneuriat est une réponse au chômage structurel, principalement chez les jeunes. Relancer l’économie doit alors mettre l’accent sur les jeunes.
Simplifier la législation pour les start-ups
Si le développement des marchés intérieurs et à l’étranger est nécessaire, le G20 YEA préconise l’accès aux infrastructures numériques des services gouvernementaux et aux réseaux de paiement. Pour cela, il prône l’instauration de « structures Internet à haut débit fiables à un coût raisonnable », dans leur communiqué officiel. Il avance également l’idée d’une aide au développement de réseaux de paiement électronique globaux.
Ensuite, la simplification de la législation des affaires et du travail est incontournable. Un fardeau soumis aux PME, pour le G20 des jeunes entrepreneurs. Ce dernier propose de simplifier les règles d’embauche et de licenciement. Particulièrement, il veut introduire des régimes de travail simplifiés pour les start-ups.
Promouvoir la culture entrepreneuriale
Pour le G20 YEA, il est également nécessaire d’améliorer l’enseignement des connaissances, des réseaux et des compétences en innovation. Il faut faciliter la « promotion de la culture entrepreneuriale à travers toutes les strates du système scolaire », mais aussi la coopération entre les entreprises et les écoles.
Qui plus est, la lutte contre le chômage structurel passe par un accès facilité au financement pour les entreprises de croissance, comme pour les start-ups. Des services et produits doivent être adaptés aux besoins des start-ups ou des petites entreprises. Un équilibre est à rechercher entre « risque » et « confiance » chez les banquiers.
En attendant le sommet de septembre, les jeunes entrepreneurs du G20 demandent aux gouvernements des pays participants de créer des groupes de travail avec les acteurs concernés.
Marion Lemaitre