250 000 postes ne sont pas pourvus en France, selon la CGPME. Les PME doivent gagner en visibilité pour attirer les jeunes diplômés.
Les jeunes diplômés se désintéressent-ils des PME ? Oui, mais c’est souvent parce qu’ils ne pensent pas à cette perspective d’avenir. Pour recruter, les PME doivent miser sur la communication. L’an passé, 75 % des TPE-PME ont embauché, selon une étude du groupement de PME Novalto.
Il y a de l’avenir dans les TPE-PME. Quand le taux de chômage ne cesse d’augmenter, seuls 24 % d’entre elles disent avoir supprimé des emplois en 2012. Et elles ne comptent pas s’arrêter là. Les TPE-PME en pleine extension embauchent, et surtout, elles créent des emplois. Effectivement, seulement 38 % des recrutements sont des remplacements.
Mais pas pour les sans diplômes et les seniors
Les TPE-PME proposent des situations professionnelles pérennes. 65 % des nouveaux postes sont des CDI. Mais pas pour tous. Elles restent plus intéressées par les jeunes diplômés (50 %) et par des profils plus expérimentés (61,5 %). Elles délaissent les seniors et les jeunes sans qualification.
Plus particulièrement, elles sont intéressées par les commerciaux et les profils techniques, ainsi que par des professionnels spécialistes à des postes précis, qu’elles peinent à recruter. Et pourtant des dispositifs gouvernementaux encouragent le recrutement de ces profils. Mais 90 % des entreprises créatrices d’emploi 2013 déclarent ne pas s’être renseignées sur les subventions gouvernementales (emplois d’avenir, CICE, accord de flexisécurité).
Marion Lemaitre