L’attractivité de la France n’a pas le vent en poupe en Europe. Elle est distanciée par le Royaume-Uni et l’Allemagne.
La troisième place du podium n’a jamais été flamboyante. Mais bon , il faudra s’en contenter. Cette étude d’Ernst and Young constate un recule de 13 % des implantations françaises à l’étranger depuis la précédente édition du baromètre.
Une baisse en entraînant une autre : la création des emplois, représentant 10 542 naissances grâce aux investissements étrangers, a chuté de 20 % par rapport à la dernière édition du baromètre. En terme de postes créées par les investissements étrangers, la France recule au cinquième rang, après la Russie et la Pologne.
Le manque à gagner de la France se note dans les projets de R&D. Pourtant elle occupe la première place des implantations industrielles étrangères.
Les causes ?
Cette perte de vitesse de la France est attribuée à sa faible compétitivité, au manque de perspectives de croissance et à l’instabilité fiscale. LesRoyaume-Uni et l’Allemagne ont quant à elles su s’adapter aux nouveaux marchés et attirer les pays émergents. Contrairement à la France, elles acceptent totalement les contraintes de la mondialisation.
Il ne faut pas pour autant noircir le tableau français. La confiance des investisseurs étrangers perdure. Encore 63 % exprime leur conviction dans la remontée de la France. L’atout qui pourrait faire la différence : « une french touch capable de faire des émules à l’international ». Aussi, l’efficacité des solutions locales au niveau national reflète-elle le dynamisme favorable des grandes agglomérations. D’ailleurs, la France est la première destination en Europe des investissements américains.
Un dernier appel des investisseurs étrangers lancé à la France à ne pas manquer !
Marion Lemaitre