Géant parmi les géants, Google a néanmoins réussi à garder au sein de la société l’état d’esprit d’une start-up. Comment faire pour les imiter, sans se ruiner.
Grands espaces baignés de lumière, salle de sport, terrain de volley, fauteuil de designers et horaires ultras flexibles… Travailler chez Google, ce n’est plus travailler pour une entreprise, mais pour une philosophie de vie. Et ça marche ! Aujourd’hui, c’est bien simple : la terre entière veut travailler pour eux.
Bon après, il faut dire aussi qu’ils disposent de moyens « un poil » plus conséquents pour attirer la fine fleur de la « geekerie » mondiale. Peu de start-ups disposent par exemple de budget « navette avec Wi-Fi intégré » pour transporter ses équipes, ou encore, d’enveloppes pour fournir tous les matins des fruits frais à l’ensemble de ses collaborateurs.
Mais, comme disent tous les entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure : « on fait avec ce qu’on a ». Et, c’est déjà pas mal. La preuve par 3.
Achetez des pass vélib pour l’entreprise
« Attends, mais où je trouve le temps de faire du sport moi, pendant la semaine ? »
Vos employés se plaignent d’un mode de vie sédentaire et du métro (« c’est trop sale ! », dixit la stagiaire). Malheureusement, la situation économique mondiale et votre expert-comptable vous empêchent de fournir des trottinettes électriques à chacun de vos 5 (50?) employés. Comment faire alors pour donner un esprit Google, qui vous est si cher ?
C’est très simple : achetez un ou deux pass vélib à l’année. A 19 euros l’année, la trésorerie ne devrait pas trop en souffrir. Ainsi, que ce soit pour venir, partir du bureau, aller à un rendez-vous, ou encore faire une livraison, vos collaborateurs ne pourront plus se plaindre.
Ramenez une PlayStation 1 au bureau
« Rien ne vaut une bonne partie de Crash Bandicoot pour se détendre ». A ces mots, vous ne récolterez sans doute qu’un sourire gêné de vos plus jeunes collaborateurs. Eh oui, en dessous de la PS3, de la Xbox 7 et de la Nintendo Wii 64.2, plus aucun jeu vidéo ne trouve grâce à leurs yeux. C’est triste, mais c’est comme ça.
Vous en profiterez néanmoins pour leur montrer à quoi pouvait ressembler Lara Croft pixelisée.
Laissez émerger le flux créatif de vos collaborateurs
Comme Google, affichez les « œuvres » de vos salariés les plus artistiques aux murs de l’open-space. C’est sympa, tout le monde est content. Et on se souviendra de vous.
Problème, à la différence des « google boys » et « google girls », peu ont le temps de développer un goût artistique assuré.
Faites un pique-nique
Salarié de Google, vous auriez sûrement bénéficié d’un immense espace, avec de la nourriture saine de Californie, pour vous détendre avec vos collègues. Mieux, vous auriez pu échanger quelques mots avec Larry Page, Sergey Brin, ou encore Éric Schmidt.
N’ayant pas encore atteint ce stade, vous vous contenterez d’une nappe dans un square quelconque, avec dessus : saucisson, chips, salades et, pour les gastronomes, d’une bouteille de vin.
Et en plus, il fait beau.
Tancrède Blondé