La devise de Jean Lacouture est une promesse : « ne pas raconter sa vie telle qu’on l’a vécue, mais la vivre telle qu’on la racontera »
On devrait enseigner Jean Lacouture dans les écoles. On y apprendrait la vie, l’engagement, le parti pris, l’amitié, l’amour. On y apprendrait à être soi, à être libre, à être debout, à faire progresser l’humanité. On y apprendrait à vivre sans subir, en inventant, sans peur et sans remord, à se construire sans oublier l’autre et en baissant un monde meilleur.
Quelqu’un qui a été, est, et sera.
L’histoire de Jean Lacouture est celle d’un bourgeois français du 20e siècle, d’un chrétien qui a couru le monde. Éduqué chez les jésuites, journaliste, il n’était pas destiné à devenir un champion de la décolonisation. Il saura reconnaître certains biens à la colonisation, mais surtout beaucoup de maux. Il va contribuer à l’indépendance des peuples. Passionné de Rugby, mélomane, passionné de tauromachie (comme allégorie de la quête d’absolu ou spirituelle), de l’Egypte, de Stendhal, de Montaigne de Montesquieux, mais pas que. Homme engagé auprès du général Leclerc pendant la guerre, partisan de la première heure de la décolonisation.
Pour Jean Lacouture, la vocation de la France n’est pas de maîtriser le monde, mais est internationale en tant que centre d’équilibre. Nous y parlerons des rencontres avec Mendes France, un homme à la volonté de comprendre, pour qui il aura un profond attachement, ainsi qu’avec Bob Kennedy. Nous ferons un petit retour sur les rapports avec Pol Pot et les Khmers Rouges.
On y parlera de Berck, de Gaulle, Mitterrand, Clemenceau et Machiavel, du monde et du journal Le Monde, du bien, du mal, de l’âme, de conscience, de dieu, de créationnisme, de charité et d’être Chrétien, de l’approche du beau et du bon, des rapports courtois avec la vie, de : « l’autre, celui que je devrais aimer mieux ».
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