La majorité des français ne croit pas au discours de leur entreprise

La majorité des français ne croit pas au discours de leur entreprise

Publié le 11 avril 2013

Selon une étude menée par le groupe de communication Markheia, la majorité des français éprouvent une certaine méfiance à l’égard du discours de leur entreprise.  

Trois français sur quatre estiment que leur entreprise n’est pas suffisamment transparente


Faut-il lancer une « opération « mani pulite » » pour lutter contre le sentiment de manipulation des employés français ? L’expression italienne («mains propres » en français), fait référence aux actions menées par les juges italiens dans les années 90 pour lutter contre la corruption. Alors que François Hollande annonce une « opération mains propres » dans le gouvernement, l’étude  révèle que 78% des français jugent leurs entreprises pas suffisamment transparentes.

Le sentiment d’être manipulés

« On connaissait la méfiance envers les politiques, le désamour envers la presse mais les grandes entreprises demeuraient plutôt épargnées. Aujourd’hui, elles alimentent également cette sensation générale de « manipulation » » observe Edouard Rencker, le président du groupe Markheia.
Et la méfiance à l’égard du discours des entreprises s’accroît depuis 2010. Cette année-là, 45% des français déclaraient avoir confiance dans la communication des grands groupes. Plus particulièrement, les employés se disent sceptiques concernant la publication des résultats financiers de l’entreprise et le discours sur le développement durable.

Les allemands ont plus de crédit

Fait notable : 56% des français estiment que le discours des entreprises allemandes est digne de confiance. De l’autre côté du Rhin, seulement 20% des allemands accordent du crédit à celui des entreprises françaises.
En ce sens, les allemands sont mieux chez eux : 40% se disent confiants vis-à-vis de la communication de leurs entreprises.
Un nouveau sujet de « jalousie » ? Le 25 mars dernier, le ministre des Finances allemand avait déclaré que les autres pays européens étaient « jaloux » de l’Allemagne, épargnée par la crise de la dette.

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