Responsable du programme Detox de Greenpeace Jérôme Frignet, a fait tester les produits des plus grandes marques mondiales de textiles. Le résultat des tests met en avant une forte présence de nonylphénols qui, a haute dose s’avèrerait polluant voir dangereux pour la santé. Rien d’illégal pourtant si les seuils ne sont pas dépassés. Les marques ont tout de même dû réagir.
Ancienne directrice-conseil chez Euro RSCG 360 et aujourd’hui directrice marketing communication de la marque de textile bio Ekyog, Sabrina Cherubini réagit aux propos de Jérôme Frignet. Elle et son entreprise de textile bio ne connaissent pas ces problématiques de communication de crise. L’entreprise a travaillé sur la mise en place d’une filière permettant de retrouver l’origine de n’importe quel produit et d’assurer une traçabilité sans faille pour ses consommateurs. L’entreprise n’attend d’ailleurs pas une réglementation pour mettre de côté certains produits pointés du doigt par Greenpeace notamment.
Si l’éthique n’est pas votre premier compas pour orienter vos décisions d’entrepreneurs, pensez au gain économique que peuvent représenter une communication transparente et une image jamais entachée.
Décryptage
Du cheval dans nos assiettes, pas seulement : et le sourcing responsable ?
Publié le 11 mars 2013