Entre Twitter, Facebook, LinkedIn, Viadeo, on se demande pourquoi l’entrepreneur irait perdre son temps sur Google +. Et pourtant, d’après une étude américaine c’est là où se trouveraient les plus gros prospects.
Ah bah ça alors ! Malgré la multiplication des opportunités de business sur LinkedIn ou Viadeo, Google + réunirait les plus gros portefeuilles, selon une étude Trendstream. Une certitude qui se limiterait, pour le moment, aux seuls États-Unis. « C’est normal, explique Marc Fanelli, spécialiste de ces outils et auteur de Guide pratique des réseaux sociaux, presque tous les chefs d’entreprises, cadres et professions liées aux médias possèdent un compte Gmail ». Or, depuis peu, « la création d’un compte Google + est devenue automatique si on possède un compte Gmail », précise Marc Fanelli.
Résultat, avec ces comptes de professionnels, un peu moins d’un tiers (30%) des comptes Google + déclare gagner plus de 100.000 dollars par an. Mieux que LinkedIn qui, sur l’ensemble de ses comptes, rassemble 27% de cette catégorie de CSP. Loin, très loin des Facebook, Twitter, Tumblr, Pinterest qui affichent des taux oscillant entre 16 et 17%. Il faut dire, rappelle Marc Fanelli : « Twitter est lui utilisé par tout le monde »: des jeunes, des chômeurs, par nature moins aisée que les actifs.
Des professionnels aisés
Ce à quoi ajoute Pascal Nicolas, Président fondateur de Moost formation, société spécialisée dnas l’usage professionnel des réseaux sociaux : « la montée en puissance de l’aspect communautaire de Google + ». Non pas que les groupes ne fonctionnent pas sur les autres réseaux sociaux, mais sur Google + « on a vraiment l’impression d’être en nous ». Et puis, comme le rappelle Marc Fanelli, le plus jeune gros réseau social intègre « les vidéos YouTube, articles en tout genre, videochat à 9 albums photo, évènements et lieux répertoriés comme sur Foursquare ».
À l’inverse, cette relative nouveauté rend Google + quelque peu accessoire aux yeux de beaucoup d’entrepreneurs. Et ce, en grande partie à cause de l’omniprésence des « grands frères » : Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.. Conséquence de quoi, le contenu publié semble-t-il moins vivant : production auto-promotionnelle, peu voire jamais d’interaction, etc… Un compte de ministère en somme ! Or, « l’internaute lambda aime se divertir sur un réseau social avant d’aimer une marque », explique Marc Fanelli.
Google +, sous-utilisé ?
Ce qui l’amène à émettre un conseil : « les professionnels présents devraient donc penser à des jeux-concours et pas seulement à faire l’étalage de leurs connaissances techniques, pour donner envie aux 425 millions d’utilisateurs de Gmail de faire vivre leur compte Google +. » Un conseil qui, à n’en pas douter, ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Car, malgré le grand nombre de comptes Google +, le réseau social continue de donner l’image d’un réseau social sous exploité.
Autant dire que les opportunités d’affaires sont à créer dans cet univers. À la condition que les entrepreneurs ne tardent pas trop. Eh oui, à force d’entendre que plus de la moitié des comptes Google + déclarent, au minimum, 60.000 dollars, certains dirigeants vont commencer à être réellement actif. Alors, que « l’esprit de cercle » soit avec vous et -surtout – dans votre esprit.