La ministre des PME et de l’Économie numérique a officiellement inauguré les Assises de l’Entrepreneuriat hier à Bercy. Un site internet a été ouvert pour recueillir les idées de tout le monde jusqu’au 15 février.
C’est parti. Autour de plusieurs entrepreneurs et dirigeants d’entreprise, Fleur Pellerin a inauguré les Assises de l’Entrepreneuriat. Avec un objectif simple, créer « un pacte de confiance » sur la notion d’entrepreneuriat. Concept dont tous les aspects seront couverts, assure la ministre des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique.
Pour cela, la « cheville ouvrière de ces assises », ainsi qualifiée par Pierre Moscovici, également présent lors de la première réunion de ces Assises, a mis en place 9 groupes de travail. Au programme, 36 points, dont la fiscalité, le financement, l’esprit d’entreprise, l’innovation, les mesures efficaces. 250 personnes participeront à toutes ces thématiques.
Au final, aux yeux du gouvernement « l’idée est de nous demander pourquoi il demeure encore dans notre pays un écart si frustrant entre ce désir d’entreprendre et la capacité collective qui est la nôtre à rendre possible les projets de création », insiste Fleur Pellerin.
Une question sur laquelle les entrepreneurs auront, à n’en pas douter, des choses à dire.
Groupe de travail N°1 : Diffuser l’esprit d’entreprendre chez les jeunes
Présidé par Philippe Hayat, Président de l’association 100.000 entrepreneurs, l’objectif sera de maximiser la sensibilisation des élèves du collège, lycée à l’entrepreneuriat. L’enseignement de l’entrepreneuriat devra aussi être présent dans toutes les filières de l’enseignement supérieur.
Groupe de travail N°2 : Asseoir un cadre fiscal durable pour l’entrepreneur
Présidé par Marie Ekeland et Michel Taly, ce groupe de travail tentera de réadapter le cadre fiscal dévolu aux entrepreneurs. Autant dire que les résultats de ce groupe seront scrutés par tous les observateurs.
Groupe de travail N°3 : Mobiliser tous les talents pour la création d’entreprises
Présidée par Catherine Barba, elle cherchera à donner de meilleurs outils pour aider les chômeurs à créer leur propre entreprise. Le passage de l’auto-entrepreneur à l’entreprise classique sera également évoqué. Enfin, le groupe tentera de lever les freins à la création pour les femmes.
Groupe de travail N°4 : Proposer de nouvelles sources de financement pour les entreprises
Présidée par Christophe Praud, président du Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise, elle recensera les dispositifs de financement existants et proposera une hiérarchisation de ceux-ci. L’amélioration du sort des business angels et du crowdfunding sera également traitée.
-Groupe de travail N°5 : Promouvoir et valoriser l’entrepreneuriat responsable
Présidée par Nicole Notat (Viseo), elle compte axer son travail sur l’amélioration des dispositifs des partenariats entre les entreprises classiques et sociales. C’est ici que l’on parlera de l’intrapreneuriat social.
Groupe de travail N°6 : Stimuler toutes les formes d’innovation dans l’entreprise
Présidée par Armelle Weisman et Philippe Berna (Kayentis/Comité Richelieu), elle recensera toutes les formes d’innovation et celles qu’il faut promouvoir au sein de l’entreprise. Enfin, ce groupe réfléchira aux meilleurs moyens d’adapter le financement de ces innovations.
Groupe de travail N°7 : Offrir à l’entrepreneur un accompagnement global et sur-mesure
Présidée par David Pouyanne, elle a comme objectif d’améliorer les outils d’accueil et d’orientation pour obtenir les aides aux entrepreneurs et entreprises. Ils réfléchiront à comment mieux valoriser le coaching et le mentorat, véritable accélérateur de croissance.
Groupe de travail N°8 : Réussir la projection précoce des entrepreneurs à l’international
Présidés par Franck Provost et Denis Jacquet (Parrainer la Croissance), ils définiront les chemins vers le succès d’une entreprise à l’international. En particulier, celles à fort potentiel technologique.
Groupe de travail N°9 : Inventer l’entreprise du futur
Présidées par Christian Nibourel, elles proposeront une réflexion pour anticiper les nouvelles technologies qui arriveront à horizon 2025. En tout cas, celles qui impacteront le marché, mais également le fonctionnement interne d’une entreprise.