À l’occasion de la journée nationale des jeunes, les citoyens de demain ont été invités au Conseil Economique et Social et Environnemental pour mieux appréhender le futur monde dans lequel ils vont évoluer.
Pour la deuxième année consécutive, la Journée Nationale des Jeunes, placée sous le haut patronage de Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), a permis à une partie de la jeunesse française d’aller à la rencontre d’entreprises, d’associations, de mairies, de collectivités, de ministères et de fondations.
Trois grands axes ont marqué cette deuxième édition, baptisée « Osons ensemble ». Sans surprise, l’avenir professionnel des jeunes a été traité par les nombreux intervenants invités aux différentes tables rondes qui ont ponctué cette journée. Le rapport à la citoyenneté et la notion d’engagement ont également été évoqués. Enfin, la journée nationale des jeunes a détaillé les outils de prise de parole et tous les moyens d’expression qui sont à la disposition des jeunes pour s’engager.
Donner du sens avant de gagner de l’argent
Une valeur qui a d’ailleurs été débattue lors la table ronde : « ensemble dans l’intérêt général, l’engagement citoyen au service de la vie publique ». Seule chef d’entreprise présente, la Directrice d’Econocom, Véronique di Benedetto, y a rappelé que ces deux valeurs ne sont pas incompatibles avec l’entreprise.
« Le profit, c’est un moyen, pas une fin », explique-t-elle. Une formule qui a fait mouche auprès des jeunes réunies dans l’assemblée. Car, de tout temps, les jeunes s’engagent quand cela peut donner du sens à leur vie. L’argent vient après. Preuve en est, un sondage Ipsos révèle que plus de la moitié des jeunes Français (55%) souhaitent s’engager dans la solidarité internationale.