Malgré le contexte de crise toujours préoccupant, l’activité des petites entreprises du commerce et de l’artisanat repart à la hausse.
Adieu, morosité, stagnation. En 2011, les artisans et commerçants ont réussi à rebondir face à la crise. Dans sa 18e édition du recueil « Chiffres et Commentaires », la Fédération des centres de gestion agrée (FCGA) montre que l’activité de ces deux secteurs a augmentée de 2,6% en 2011, contre 0,9% l’année précédente. Une hausse qui se traduit par un accroissement du chiffre d’affaires de 2,3% en 2011.
Cependant, cette enquête qui étudie les performances de 75 professions ne doit pas faire oublier les fortes disparités sectorielles. Par exemple, les secteurs du transport et du bâtiment affichent une croissance insolente (+4,4%), au regard du contexte macroéconomique. A l’inverse, l’activité des professions de la santé continue de stagner (+0,9%). La culture et les loisirs affichent quant à eux un léger recul (-0,2%).
Tous ne sont pas logés à la même enseigne
Résultat, les petites entreprises et artisans ont réduit sur cette même année leurs investissements de 6,1%. Une tendance préoccupante à l’heure où le gouvernement met le paquet avec son pacte national de compétitivité pour inciter les entreprises à renouveler leur appareil productif. Autrement dit, améliorer leur compétitivité hors prix.
Quant aux revenus, tous les métiers ne sont pas logés à la même enseigne. En moyenne, le résultat courant moyen brut s’élève à 42.000 euros, si l’on exclut les plus riches professions : pharmaciens, opticiens, prothésistes dentaires. En queue de peloton, les brocanteurs, cordonniers et les propriétaires de restauration rapide qui génèrent un résultat brut de 32.000 euros.
