En visite à Lille avec Arnaud Montebourg, le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a réaffirmé sa volonté de mettre l’entreprise au cœur du système scolaire.
Rendre les filières professionnelles attractives. Stopper le désintérêt croissant des jeunes pour les métiers d’ingénieurs. Et, enfin, introduire le plus tôt possible dans la scolarité d’un écolier, le monde de l’entreprise et ce que cela implique. 3 chantiers qui , aux yeux de Vincent Peillon, doivent « participer » au redressement productif, chère à Arnaud Montebourg.
Pour assouvir cette ambition, Vincent Peillon compte d’abord réformer le système public d’orientation. Aux psychologues orienteurs, le ministre veut ajouter dans les écoles « des conseillers métiers qui ouvriront les jeunes à la réalité du monde extérieur », détaille-t-il. Autrement dit, incorporer des personnes qui encouragent les jeunes à poursuivre des études dans ces filières professionnelles.
Les chefs d’entreprises soient représentées à l’éducation nationale
Filières qui débouchent également sur des métiers d’ingénieurs, indispensables à une économie de production. Problème, à ce jour, la France n’a pas créé « de dynamique autour d’une filière technologique ». La faute à un système élitiste ou à une organisation mal adaptée ? Nul ne le sait, mais Vincent Peillon ne dispose désormais plus de temps devant lui.
Quant à l’esprit d’entreprise, Vincent Peillon veut l’insuffler au plus tôt. Dès la sixième, les écoliers suivront une initiation au monde de l’entreprise afin qu’« ils la connaissent mieux et s’orientent mieux ». Ainsi, Vincent Peillon a-t-il promis à Lille la création d’un conseil « pour que les chefs d’entreprises soient représentées à l’éducation nationale ». Y seront débattues les problématiques de formation aux entreprises.
Aux entrepreneurs de s’investir dans les associations spécialisées du type 100.000 entrepreneurs.
