Avec la période de froid qui s’annonce, il est grand temps pour les chefs d’entreprise d’imposer les règles de bonnes conduites. Le nombre d’arrêts de travail en dépend.
Métro, boulot, gastro. Les maladies du mois de novembre ne contribuent guère à la productivité des équipes. Si ce n’est pas la comptable qui renifle à s’en faire une apoplexie, c’est l’électricien d’à côté qui tousse au rythme d’une mitraillette en bout de course. Fatiguant, pour ne pas dire angoissant ! Eh oui, « quand est-ce que ce sera mon tour ? » vous dites-vous. Sauf qu’à la différence de la plupart des salariés, l’entrepreneur ne peut pas se le permettre. Trop de choses à faire, trop d’affaires à décrocher, trop de dossiers à gérer…
Dès lors, s’il n’est pas possible de libérer totalement l’espace de travail des germes ennemis, le dirigeant peut cependant imposer quelques règles de bonnes conduites. Aux premiers desquels retrouve-t-on la fameuse règle : « lavez-vous les mains ». Principe qui vaut d’ailleurs pour toutes les saisons. Concrètement, l’entrepreneur n’hésitera pas à investir dans une grande quantité de mouchoirs. Adieu, reniflements intempestifs.
Velouté du vendredi, bonjour !
Le dirigeant a peur de la concentration d’arrêts de travail ? Qu’il n’hésite pas non plus à encourager les salariés à rester chez eux, s’ils sentent la menace bactériologique poindre son nez. Rappelez-lui cependant qu’il n’est pas interdit de travailler de chez soi. Même logique pour les maladifs qui ne peuvent vivre sans leur ordinateurs de fonction : pas la peine de serrer la main ou de faire la bise aux gens. Toute l’équipe comprendra. Rappel des objectifs : circonscrire la maladie !
Men sana en corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain. Pourquoi maintenant ? Tout simplement, parce que la maladie glisse sur les organismes sains. Dès lors, aux traditionnelles « pizzas du mardi », l’entrepreneur prouvera qu’il est tout aussi nourrissant d’organiser un déjeuner « velouté du vendredi ». Si l’entrepreneur y arrive, alors aucun prospect ne peut se refuser à sa force de convictions.
Des mains au visage
Concrètement, tous les ingrédients de saison, du type : haricots, clémentine, céleri, pommes de terres, noix, poires, doivent faire l’objet d’une plus grande promotion de la part de l’entrepreneur. Moins drôle, il est vrai, qu’un Big mac. Mais, la santé et la productivité de son équipe est à ce prix.
Point trop psychose non plus. À titre de rappel, comme l’expliquent tous les médecins, les maladies ne se propagent pas au premier contact physique. Les virus voyagent des mains au visage, avant de rentrer dans le corps de vos collaborateurs. Alors, si l’entrepreneur se ronge les ongles – quand bien même il aurait des motifs – qu’il ne s’étonne pas des prochaines poussées de fièvre.