D’après une étude du cabinet d’Ernst&Young, le football crée dans son ensemble plus de 25.000 emplois.
Le football, solution au chômage de masse ? On serait presque porté à le croire avec la dernière étude diffusée par l’Union des clubs professionnels de football (UCPF). En effet, d’après le rapport établi par le très sérieux cabinet Ernst&Young, la filière du football professionnel génère dans sa globalité 25.000 emplois de manière « directe, indirecte ou induite » selon les derniers chiffres de la saison 2010-2011.
Dans le détail, l’étude explique que la ligue 1 comporte plus de 1084 joueurs professionnels. Ainsi, chacun aide-t-il la création de 23 emplois. Seul problème, que le joueur soit Paul Baysse, défenseur latéral dans l’équipe de Brest ou Zlatan Ibrahimovic, star planétaire du PSG au salaire net de 14 millions d’euros par an, on crée peu ou prou autant d’emplois.
La culture, balle au pied ?
Preuve en est, le secteur du football a réussi à augmenter son chiffre d’affaires « de 10% pour dépasser les 5 milliards d’euros », sans créer de façon notable des emplois en France. Le nombre d’emplois dépendant du secteur n’ayant pas sensiblement augmenté par rapport à l’étude d’il y a deux ans.
Mais le succès pour ce secteur reste remarquable, au regard de la crise et de la façon dont elle a impacté les autres pays, comme l’Espagne et l’Angleterre. Par ailleurs, ce 2e baromètre présente la filière du football comme ayant un poids équivalant à celui de la librairie (20.000 emplois et 4,2 Mds d’euros de CA) et du cinéma (19.000 emplois et 4,7 Mds d’euros de CA).
Eh oui, on se cultive balle au pied en France.