À l’issue d’un séminaire gouvernemental, Jean-Marc Ayrault a annoncé que son gouvernement reprendrait la quasi intégralité du rapport Gallois.
« La quasi-totalité des préconisations ». Jean-Marc Ayrault a choisi de suivre la voie tracée par l’ex-président de la SNCF et EADS. Résultat, à la différence de nombreux rapports, celui de Louis Gallois sur la compétitivité semble avoir réellement une chance de survivre à son jour de remise. Une performance en soi. Jean-Marc Ayrault annonce que le gouvernement va sortir 20 milliards d’euros supplémentaires pour dynamiter la compétitivité des entreprises.
Des allègements qui concerneront les salaires compris en « 1 et 2,5 fois le SMIC ». Concrètement, la mesure sera financée pour 10 milliards par de nouvelles réductions sur la dépense publique. Il donne la « nouvelle étape de décentralisation » comme moyen efficace de réaliser des économies structurelles. Les 10 restants le seront par « une restructuration de la TVA et de fiscalité publique » et écologique. Des effets qui se feront ressentir en 2014 et 2015.
Bonne base de départ, ou frilosité des pouvoirs publics ?
Plus surprenant, Jean-Marc Ayrault a détaillé le calendrier et l’ampleur de la prochaine modification du taux de TVA. À partir du 1er janvier 2014, il passera de 19,6 à 20%. En revanche, le taux réduit de 5,5% sur les produits alimentaires et énergétiques descendra à 5%. Quant à la nouvelle fiscalité écologique, elle sera définie en 2016.
Bonne nouvelle pour les entrepreneurs, Jean-Marc Ayrault a également repris la proposition de Louis Gallois sur la stabilisation de « cinq dispositifs fiscaux »: dispositifs Dutreil, ISF-PME, statut de la jeune entreprise innovante, le Crédit impôt recherche, et enfin les dispositifs qui incitent à investir dans les PME.
Alors bonne base de départ, ou frilosité des pouvoirs publics? Aux entrepreneurs de répondre