Paradoxalement, un travail gratifiant ne pousse pas les collaborateurs à rester longtemps dans l’entreprise. Au contraire, il les pousserait à l’infidélité.
C’est à n’y rien comprendre. D’après une étude réalisée par Izzijob, site de petites annonces ciblées pour les PME, deux salariés sur trois, très satisfaits de leur travail, ont envie de se donner de nouvelles perspectives de carrières. À croire que chouchouter ses employés revient au final à se tirer une balle dans le pied.
À l’inverse, ceux qui ont le regard morose quand ils parlent de leur travail, adopte un comportement défensif. C’est bien simple, aucune des personnes interrogées n’ont affirmé un réel désir de changement professionnel. Au mieux ont-ils murmuré une hésitation. Pour le reste, malgré leur détestation de leur travail, près des 88% des personnes déclarent néanmoins vouloir garder leur activité.
À cela s’ajoute la vision que les employés ont de la mobilité. Or, il apparaît qu’elle diffère selon que l’on soit un homme ou une femme. En effet, toujours d’après le sondage Izzijob, un tiers des hommes sont prêts à saisir une opportunité professionnelle à l’international, contre seulement 19% des femmes. Elles acceptent davantage une mutation mobilité professionnelle, si elles restent dans la même région (41% des femmes, contre 34% des hommes).
Décryptage
Emploi : plus on aime son travail, plus on a envie d'en changer
Publié le 5 novembre 2012