Qui veut communiquer au XXIè siècle doit pour cela plonger dans le monde du micro-blogging. Un moyen efficace et peu onéreux, à la condition expresse, de dépasser le plafond des 20 followers auquel vous êtes fixé.
« Tu me follow ? » Bien qu’elle soit dans toutes les têtes, cette question ne se pose pas. Demanderez-vous à quelqu’un d’être son ami, sous prétexte qu’il a parlé de choses intéressantes? Non, il faut d’abord faire ses preuves. Montrer que l’on est également intéressant. Et bien, Twitter c’est pareil. Encore plus si le compte représente une entreprise. Seulement, …
1 Vous n’illustrez pas votre compte
L’entrepreneur a beau s’appeler Xavier Niel, si celui-ci ne remplace pas son avatar œuf par une photo sympathique, il perdra les followers qui s’étaient dans un premier temps agglutinés sur le compte. C’est dommage, non ?
Et pour ceux qui n’aiment pas les photos, il existe d’innombrables sites pour se créer un avatar.
2 Vous craignez pour votre sécurité
Comme tout le monde, le dirigeant lit les journaux qui lui expliquent la dangerosité des réseaux sociaux : virus, cheval de troie, perte de donnée et de mots de passe. En gros, l’enfer sur terre. Pour cela, l’entrepreneur se protège. Aura le droit de le suivre ceux qui ont obtenu le droit de le follower.
Problème, sur Twitter toutes entraves sont perçues comme un signe d’arrogance. Et puis a-t-on envie de suivre une entreprise qui souhaite cacher des informations. « Tout ça est louche » se dit le Twittos moyen.
3 Vous n’existez pas
OK, Twitter c’est rigolo deux jours. Après, il faut aller bosser, et ramener du client, du vrai, de la personne physique, pas de l’avatar sans âme. Résultat, le dirigeant délaisse son compte Twitter. Autant le dire, le meilleur moyen pour voir fondre comme neige au soleil, le nombre de followers.
Eh oui, les Twittos ne suivent pas un compte, entreprise ou pas, sur la qualité des tweets. Si le compte du dirigeant ne présente pas d’intérêt, les autres oiseaux ne vous suivront pas.
4 Vous êtes égocentrique
D’accord, il est bon de parler de soi, ses activités, publications, chiffres, etc… Seulement, c’est comme à la télé, on ne suit pas un programme pour ses espaces de publicités. Ou alors, vous êtes bizarre.
D’autant que, à la base, Twitter est un site de partage. On retweete, les informations sympas des copains (clients, prospects, etc…). C’est chouette et ça crée de la connivence et donc de nouveaux followers.
5 Vous confondez convictions et business
Un entrepreneur est également un homme de conviction. Raison pour laquelle, vous n’hésitez pas à mettre en avant vos idées. C’est votre choix, et vous l’assumez.
Très bien, mais l’entrepreneur verra certains de ses followers déguerpir vers des cieux moins politiques, donc moins clivants. À l’inverse, d’autres suivront en masse ce compte, afin d’échanger, débattre, sur des arguments de 140 caractères.
À l’entrepreneur de voir, si cela correspond aux objectifs définis au moment de la création d’un compte Twitter.