Grâce à un business model validé, l’entrepreneur songe désormais à recruter davantage pour accélérer sa croissance. Une bonne idée, à la condition d’éviter quelques erreurs de base.
La vie est aussi belle que les chiffres de votre trésorerie. Mais le succès d’estime ne suffit à aucun entrepreneur. N’est-ce pas ! Raison pour laquelle, le chef d’entreprise multiplie les recrutements. Meilleur moyen pour atteindre le prochain palier de compétences. D’autant que, ces futurs collaborateurs fusionneront – forcément – avec votre projet. Ne dit-on pas : « seul, on va plus vite; ensemble on va plus loin ». Sauf que…
Vous avez rédigé un descriptif de poste impersonnel
Tout y est : description des missions du futur collaborateur, responsabilité, diplômes requis, salaire. Ne manque que l’essentiel. A savoir, un descriptif de la façon dont le chef d’entreprise veut que le travail soit fait.
Autre information qui a son importance, l’ambiance générale dans laquelle l’entreprise opère : calme et studieux ou alors bruyant et stressant, etc.. Le patron mentionnera également comment il aime diriger ses équipes.
Vous n’avez pas recruté comme vous aimez diriger
Autrement dit, le dirigeant donne une fausse image de ce à quoi le candidat pourrait s’attendre en intégrant l’entreprise. Ce qui pourrait se révéler problématique, autant pour lui que pour le recruteur.
Concrètement, si les dirigeants souhaitent attirer les personnalités créatives, mieux vaut ne pas les congestionner dans un carcan. Même chose, si le patron appartient à la catégorie des instinctifs, ne sortez pas l’organigramme et le tableau Excel.
Autant d’incompréhensions qui, à terme, pourraient coûter très cher au recruteur qu’au recruté. Eh oui, la 1ère impression créée lors de l’entretien reste bien souvent indélébile.
Vous n’avez pas écouté les avis différents
L’entretien s’est passé admirablement. C’est un coup de foudre, un vrai. Elle ou lui, vous le voulez. D’ailleurs, vous ne cessez de le dire et de le répéter. À tel point que les autres personnes qui ont suivi n’osent plus rien ajouter ou, pire, n’arrivent pas à vous convaincre. Le sentiment de l’entrepreneur s’est déjà mué en décision.
Or, la réalité déteste la perfection. Mieux vaut alors circonscrire les faiblesses dès maintenant. Aujourd’hui, elle ne pose peut-être pas de problème. Mais qui sait demain ? Par exemple, vous dégottez un ingénieur au profil artistique. Parfait pour le poste de web designer que vous imaginez. Problème, la communication ce n’est pas son truc. Que se passera-t-il lorsqu’il devra diriger une équipe ?