Alors que Twitter avait prévu d’installer un bureau à Paris au printemps 2013, le célèbre site de micro-blogging montre tout à coup une certaine apathie sur le dossier. La faute à d’autres oiseaux plus remuants ?
Un cas qui en annonce d’autres ? Selon TechCrunch, Twitter serait beaucoup moins enthousiaste à installer un bureau à Paris qu’en mars dernier. Cause officielle, la difficulté à trouver la personne idéale pour diriger une hypothétique filiale à Paris. Difficile d’imaginer que la société aux 500 millions d’utilisateurs peine à trouver le profil idéal. La France ne manque pourtant pas d’entrepreneurs high-tech.
Mais voilà, Katie Stanton, directrice de la stratégie internationale, ne s’est pas montrée satisfaite des profils proposés par le cabinet de recrutement. D’autres personnes sont passées en entretien, mais, officiellement, « les conversations d’embauches sont toujours en cours ». En réalité, toujours d’après TechCrunch qui rapporte les propos d’une source proche de l’affaire, les dirigeants « ne savent pas ce qu’ils veulent ou qui ils veulent ».
Dick Costolo, moins chaud pour atterrir à Paris ?
Il faut dire, depuis octobre, le cofondateur de Twitter, Jack Dorsey, par qui avait démarré le dossier, a quitté la direction effective de Twitter. Il se consacre désormais à un autre projet, Square, où il a réussi plus de 200 millions de dollars. C’est le numéro 2, Dick Costolo qui préside désormais aux destinées de Twitter.
Or, la fronde des Pigeons entrepreneurs, née de l’annonce de la hausse de la taxe sur les cessions de plus-value d’entreprise dans le projet de loi de finances, n’aurait pas arrangé les choses. Il faut dire, la nouvelle de la fronde des dirigeants de start-ups a fait le tour du monde de la communauté high-tech. De son côté, la mairie de Paris affiche toujours que la firme californienne recherche 100 m2 de locaux de bureaux. Le retour de migration, en printemps prochain, nous dira le fin mot de l’histoire.