Connu du grand public par son rôle de Médiateur des relations inter-entreprises et de la sous-traitance, Jean-Claude Volot se lance désormais dans la course à la succession de Laurence Parisot.
« Il faut inverser le rapport de force avec les pouvoirs publics et mettre les entreprises au sommet de la pyramide ». Voici quelle sera l’ambition de Jean-Claude Volot, s’il est choisi par ses pairs pour diriger les destinées du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
Une décision qu’il a prise suite à « l’enthousiasme » de son discours, prononcé lors de la dernière université d’été du Medef, sur le fossé entre la sphère publique et les entrepreneurs. Autrement dit, l’entrepreneur place sa candidature sous le sceau du combat: « aujourd’hui, les entreprises sont trop dépendantes de la sphère politique et le Medef est dans une position essentiellement défensive. »
« Micro-actions pour des macro-effets »
À ses yeux, son atout principal est sa « vision d’ensemble des défis économiques qu’il nous faut relever ». Autre façon de faire référence à son poste d’administrateur du Gifas, groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). Je suis « UIMM-compatible », se plaît-il à dire, du nom de la branche de la métallurgie française, historiquement très puissante au sein du Medef.
Ingénieur de formation, Jean-Claude Volot a au cours de sa vie d’entrepreneur, repris et fusionné 24 entreprises, principalement des PME et des ETI. Et ce, toujours avec la même méthode : des Micro-actions pour des macro-effets. « Voilà ma devise », conclut-il.