Face au tsunami quotidien de mails qui échouent chaque jour dans une boite aux lettres électronique, il est n’est pas inutile, si vous souhaitez être lu, adopter ces quelques astuces.
Ne jamais, ô Dieu jamais, mépriser l’objet
Au rythme de 30 à 60 mails par jour, il est illusoire de croire que le nom seul fera la différence entre, l’indifférence crasse, et le clic salvateur. Donnez-lui une bonne raison d’ouvrir votre mail.
Comment ? Déjà en mettant en avant un « objet » concret, précis et, si possible, accrocheur. Exemple, ne mettez pas « conseil », très peu parlant aux yeux du destinataire. Optez pour « recherche de conseil pour mon entreprise ADPL ».
Afin d’attirer l’attention de votre destinataire, vous pouvez également insérer votre question dans son intégralité. Elle est longue ? Pas grave, faites-le quand même. Au moins, vous êtes sûr d’être lu.
À l’inverse, n’abusez du très efficace, mais lassant : URGENT. Au bout de deux trois fois, votre destinataire reconnaîtra votre signature et la mettra de manière instinctive dans la catégorie SPAM.
Rappelez-lui le contexte de votre dernière rencontre
Au risque de blesser l’orgueil du dirigeant, rappelez-vous que vous n’êtes pas unique. Loin de là même. Entre votre première rencontre et le mail envoyé (un après-midi, une journée, etc…), il a déjà parlé avec une trentaine de personnes différentes, tout aussi potentiellement intéressante pour son business. Alors votre nom…
Alors que faire ? Si vous avez réussi à franchir l’étape du clic (bravo), vous disposez d’une vingtaine de secondes pour qu’il se souvienne de vous. Alors pas de « si vous vous souvenez bien », « comme je vous l’avais dit », restez-en à la description factuelle du contexte de la rencontre, de manière sympathique.
Soyez clair et précis
Pas de circonvolution, ni de double négation, dans votre expression. Encore une fois, la formulation d’un mail doit être claire et précise. Autrement dit, si vous recherchez un premier contact, annoncez que vous recherchez un premier contact.
Même chose pour les business angel, ou tout autre interlocuteur se rapportant à un financement. Montrez tout de suite le but de votre courrier. Vous donnerez une première impression de rectitude qui rassurera votre interlocuteur .
Ne dépassez pas les 5 à 6 phrases
Difficile. Très difficile. D’autant plus qu’il y a tellement de choses à dire : l’histoire, les chiffres, les objectifs, etc… De quoi faire un bon pavé.
Seulement, l’interlocuteur n’est pas là pour apprécier la verve littéraire de l’entrepreneur. N’oubliez pas l’objectif : être lu.
Enfin, pour être plus précis, être lu afin qu’il vous réponde.