Le Groupe Sesar est un groupement d’entreprises spécialisées dans le second œuvre technique du bâtiment. Son dirigeant, Benoit Perret.
Un jour, l’un des principaux associés décède. Il reprend alors le flambeau. Une période difficile à vivre pour l’homme comme pour l’entrepreneur. Perdre un associé, c’est aussi devoir faire face à ses héritiers, nouveaux propriétaires des parts. « Quand on rachète les parts à la veuve de son ami décédé, il est difficile de négocier » explique-t-il. Il aurait été peut-être plus simple de fermer l’entreprise. Mais avec 19 salariés à l’époque, ce n’a pas été l’option choisie par notre invité qui souhaitait aussi qu’il reste quelque chose à la famille de son défunt associé.
À toute chose malheur est bon, l’entreprise y a forgé son âme. « Le malheur qui m’a touché a aussi ses bons côtés ». « Quand on peut partir en quatre jours, rien n’est vraiment très grave » relativise-t-il. Et sa conclusion est la suivante : la vérité est dans l’humain !