Période de crise oblige, les entreprises Françaises se réorganisent. Preuve en est, un cadre sur cinq a changé de poste ou d’entreprise au cours de l’année. Les jeunes et les femmes auraient le plus la bougeotte.
Ça bouge ! D’après le baromètre MobiCadres/Nomination-Deloitte, publié le 26 septembre, le taux moyen de mobilité a progressé d’un point en un an à 21 %. Loins néanmoins du pic observé en 2008, où un peu plus du quart des cadres avaient évolué vers un autre poste. Cependant une chose est sûre : en période d’incertitude économique, les cadres dirigeants cherchent de nouveaux objectifs de carrière.
Avec un taux de mobilité de 22,5%, les femmes ont plus la bougeotte que leurs homologues masculins (20,6%). Mais, « plus on est jeune, plus on bouge » précise également l’étude. En effet, un peu moins du tiers des cadres de moins de 35 ans a changé de poste cette année, contre seulement 12,5% pour ceux qui ont dépassé les 55 ans.
Étendre leur champ de responsabilité
La mobilité n’est pas non plus la même selon le secteur dans lequel on travaille. D’après l’étude, les cadres évoluent plus dans les fonctions de directions commerciales (28,3%). Suivent la direction marketing et études (26,2%) et direction opérationnelle (25,1%). En revanche, les cadres de la direction des achats (16%) et les services de gestion d’informations (12%) sont plus casaniers au niveau de leur carrière professionnelle.
Principal motif de mobilité, la volonté « d’étendre leur champ de responsabilité », selon près de la moitié des cadres dirigeants interrogés. Les dirigeants de PME savent à quoi s’en tenir, s’ils veulent garder leurs cadres compétents.