D’après le baromètre trimestriel de conjoncture Fiducial réalisé par l’IFOP, les chefs d’entreprises de moins de 20 salariés n’accordent déjà plus de crédit au gouvernement.
Cela n’aura pas tardé. En moins de temps qu’il n’en aura fallu pour Nicolas Sarkozy, François Hollande et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault perdent la confiance des dirigeants de TPE. En trois mois, la courbe de confiance à plongé de neuf point pour stabiliser à- 32.
Dans le détail, à peine 22 % du millier d’entrepreneurs interrogés ont le sentiment que le gouvernement prend en considérations leurs difficultés au quotidien. A titre de comparaison, la tendance était légèrement supérieur (23%) un an auparavant, du temps de François Fillon.
D’accord pour limiter les salaires des dirigeants…
Autrement dit, au-delà des couleurs politiques, les dirigeants de TPE restent tout aussi sceptiques sur la capacité des hommes et femmes politiques à pouvoir résoudre leurs problèmes. Malgré tout, « cette appréciation critique de la politique menée actuellement tient sans doute aussi pour partie à une sympathie partisane des patrons de TPE davantage orientée à droite » précise l’étude.
Raison pour laquelle, un tiers des dirigeants interrogés jugent que les mesures annoncées par la nouvelle majorité auront un effet positif sur l’économie nationale. Ils remettent également en cause la méthode de concertation établie par Jean-Marc Ayrault. 67 % des entrepreneurs considèrent qu’il n’est rien sorti de la grande conférence sociale.
… D’entreprises publiques
Seule point qui emporte l’adhésion d’une quasi majorité d’entrepreneurs (46%), le pacte de croissance Européen de juin dernier. Plus surprenant, les chefs d’entreprise de petites structures ont bien accueilli le « coup de pouce » sur le Smic (79%). Quant à la limitation de la rémunération des dirigeants d’entreprises publiques, ils semblent embrasser le point des Français (81%). Et bah ça alors…