Les rémunérations dans le secteur privé devraient augmenter de près de 3% en 2013. Une hausse légèrement supérieure à celle constatée en 2012, selon l’étude réalisée par le cabinet Aon Hewitt.
Minuscule mais pas inexistante. L’augmentation des salaires accordée par les chefs d’entreprise atteindra 2,9% en 2013, soit un dixième de plus par rapport à 2012. Les augmentations générales, elles, devraient augmenter de 1,4% l’année prochaine. Des « coups de pouce » qui restent cependant toujours en dessous des niveaux d’avant-crise.
Autre mauvaise nouvelle pour les salariés qui n’ont pas reçu de primes de performance, l’augmentation automatique couvrira les 2/3 de l’inflation prévue par l’Insee (autour de 1,9%). Pour les autres, les entreprises cherchent avant tout à ne pas les voir partir chez la concurrence. Maintenir la motivation est à ce prix.
Résultat, 9 entreprises sur 10 accordent des augmentations exceptionnelles en 2012. D’après le cabinet Aon Hewitt, le budget consacré à celles-ci devrait augmenter dans la même proportion que les autres budgets consacrés aux salaires. Mais pas seulement pour les cadres et cadres supérieurs, les non-cadres bénéficient également de ces primes exceptionnelles.
En revanche pour garder les cadres, les entreprises privées jouent quasiment tous sur la part variable de la rémunération. En 2000, 7 entreprises sur 10 seulement versaient des rémunérations variables. Une tendance que l’on retrouve d’ailleurs maintenant dans la politique de rémunération des non cadre.
Cela suffira-t-il pour autant à garder la motivation au sein des équipes ?