Avec les réseaux sociaux et le live streaming, beaucoup de Français ont regardé les JO depuis leurs bureaux. Parfait pour briller pendant les pauses café. En revanche, la productivité s’en fait ressentir.
« Enfin, Les Jeux Olympiques se terminent ! « . Affirmation que les chefs d’entreprise Français seront nombreux à répéter. Non pas à cause de leur omniprésence médiatique. Nombre d’entrepreneurs sont férus de sport. Mais tout simplement parce que l’entreprise va pouvoir se remettre au travail. En effet, d’après le baromètre Monster, un sondé Français sur cinq (18%) affirme regarder les JO, que son supérieur le veuille ou non.
Ce qui fait des Français, les champions Olympique de l’indiscipline. Et de loin ! Dans le monde, la moyenne des salariés indisciplinés s’élève à 8 %. Sans surprise, les Allemands suivent davantage la consigne de leur hiérarchie, avec seulement 5% de collaborateurs accrocs aux sports Olympiques. Les clichés ont la vie dure.
D’autant que les chefs d’entreprises Français ne sont pas les plus strictes en la matière. 30% des sondés Français affirment ne pas être autorisés à regarder les jeux, contre 40% au Royaume-Uni, pays hôte. Suivent les USA, où 35% des salariés affirment être explicitement privés de JO. Dur, dur, pour un pays où les Jeux sont presque une deuxième religion.
Mais, il faut les comprendre ces chefs d’entreprise. Pendant ce temps-là, le travail n’avance pas. Déjà qu’il est ralenti par les multiples congés, inhérents à la période estivale. Autant fermer la boîte pendant un mois. Ce que ne peuvent se permettre, à l’évidence, les entrepreneurs. Les JO passent, la crise reste.
Et ça ne s’arrête pas là. Car l’utilisation intensive du streaming live, la vidéo en direct sur internet, perturbe la rapidité de la bande passante de l’entreprise. Sans parler du temps passé sur les réseaux sociaux – Facebook, Twitter et autres – qui les obstruent également. Une fois n’est pas coutume, les fournisseurs d’accès à Internet n’y sont pour rien.
Pour l’occasion, certaines grandes entreprises ont installé des pare-feux qui bloquent certaines applications, susceptibles d’être utilisés à des fins sportives. Et parfois cela ne suffit pas, raison pour laquelle nombre de dirigeants ont banni les JO des lieux de travail. Mais la convivialité s’en fait ressentir. D’autres entrepreneurs préfèrent alors réserver des plages horaires pour les grands évènements sportifs, où toute l’équipe se retrouve. Team-building quand tu nous tiens.