D’après le cabinet NPD, les tablettes tactiles devraient, à horizon 2016, dépasser les ordinateurs portables en nombre de ventes.
Terminé, le son des cliquetis des claviers d’ordinateurs en Open Space ? Une question légitime. Car, selon une étude du cabinet d’analyse américain NPD, les tablettes devraient supplanter, d’ici 4 ans, les ordinateurs portables en nombre de ventes. Marché pourtant en pleine croissance, où les spécialistes attendent un doublement des ventes pour atteindre 393 millions d’unités.
Mais la croissance du marché des tablettes est, elle, exponentielle. De 121 millions d’unités vendues cette année, elles atteindront probablement les 416 millions d’unités. À tel point même qu’elles soutiendront à elles seules, le marché des terminaux électronique. Des ventes qui se concentreront, sans surprise, en Amérique du Nord, en Europe de l’Ouest et au Japon.
Le clavier reste un problème
Pourquoi un tel engouement aujourd’hui ? D’autant que les spécialistes du secteur n’avaient pas montré un enthousiasme débordant pour la sortie de la première version de l’IPad. Les consommateurs plébiscitent le confort d’utilisation de la tablette. Elle chauffe moins qu’un ordinateur, s’adapte à la position de l’utilisateur et aux enfants. Sans parler de la qualité d’image, très utile lors d’une présentation.
Principal inconvénient, le clavier virtuel des tablettes qui ralentit la prise de notes et la rédaction de document. De ce point de vue, la prochaine tablette Surface de Microsoft et son clavier extensible ont, semble-t-il, pris une bonne option. À cela s’ajoute son prix (entre 300 et 1800 euros), encore trop prohibitif pour nombre de foyers et de petites entreprises. Mais avec la multiplicité des acteurs sur le marché (Google, Microsoft, Apple, Kindle, Samsung, etc…), la guerre des prix ne fait que commencer.
Tancrède Blondé