Si les temps sont durs pour les jeunes diplômés, les entrepreneurs pourront, eux, bénéficier de collaborateurs moins chères et mieux formés.
Les soldes s’ouvrent dans deux jours. Un temps béni pour les consommateurs en mal de budget. Mais que les entrepreneurs ne se sentent pas écartés. D’après une étude de la conférence des grandes écoles, une ristourne de 10% a été offerte aux entreprises françaises qui s’offrent les compétences d’un jeune diplômé à euro constant par rapport à l’année 2000.
La faute bien évidemment à la crise, même si le taux d’insertion des jeunes revient à des niveaux d’avant crise. Aujourd’hui, le taux net d’emploi de cette population s’élève à 85%, contre 76% à la même période en 2011.
Néanmoins, en matière de rémunération, l’étude observe que les entrepreneurs s’offriront ses compétences à des prix un peu moins intéressants. En effet, avec un salaire annuel moyen brut (hors primes) qui est évalué à 34 173 euros en 2012, l’entrepreneur devra en moyenne débourser 3,34 % de plus pour acquérir les compétences de jeunes ingénieurs ou managers.
Ne tardez pas !
En revanche, précise le directeur général de HEC, Bernard Ramanantsoa » si les salaires annuels des jeunes diplômés ont progressé en 2012, ils continuent de se dégrader en euros constants depuis 2000″. Un paradoxe qui bénéficie principalement aux grandes entreprises et aux PME qui embauchent la moitié des ces jeunes.
D’autant que « chaque année nos étudiants sont mieux formés et mieux préparés à la vie professionnelle » ajoute le directeur général de HEC. Sans parler des séjours à l’étranger pendant les études qui ont sensibilisé ces jeunes à l’international et donc à l’export.
Au final donc, une bonne nouvelle pour les entreprises françaises qui veulent franchir une nouvelle étape dans le travail qualitatif. Mais comme toutes les périodes, celles-ci ont toujours une fin. À la différence près que personne ne sait précisément quand. Alors ne tardez pas !
Tancrède Blondé