L’Organisation Mondiale des Douanes et l’Union des Fabricants (UNIFAB) renforcent leur collaboration pour restreindre la contrefaçon des produits à l’international.
C’est une lutte de tous les instants. Sans fin même, pourrait-on dire. Aujourd’hui, la contrefaçon touche tous les secteurs d’activité : produits de luxe, vêtements, logo, médicaments, etc… Un véritable cancer pour les entrepreneurs, et l’emploi en général. Une facture qui « conduit à la suppression régulière des postes d’emplois traditionnels : 200.000 en Europe dont 38.000 en France » selon Christian Peugeot, président de l’union des Fabicants (UNIFAB).
Rien qu’en Europe, plus d’une centaine de millions de produits contrefaits ou piratés ont été intercepté en 2010. En France, les saisies se sont élevées à 8,9 millions d’objets en 2011, soit une explosion de 42% par rapport à 2010. Un phénomène devenu international et « organisé structuré par les mêmes acteurs que celui du trafic de drogue et touche tous les domaines d’activité ».
Danger pour le consommateur et la marque
Revers de médaille de la mondialisation, la contrefaçon s’explique aussi par les nouvelles capacités de production des contrebandiers qui viennent principalement de Chine, de Thaïlande et Hong-Kong. Sans parler d’Internet qui brouille les pistes des enquêteurs. La distribution et l’écoulement des produits frauduleux s’en trouvent facilités.
Raison pour laquelle l’UNIFAB et l’organisation Mondiale des Douanes, ont signé une convention d’accord qui renforce les outils de collaboration en matière de lutte contre la contrefaçon. Il faudra au moins ça pour commencer à enrayer l’expansion de la contrefaçon, notamment ceux des médicaments, fléau d’entre les fléaux de la contrefaçon. Sous oublier la réputation des entrepreneurs et de leur marque qui fond comme neige au soleil.
Tancrède Blondé